L'Alfa 145/146 a connu deux générations de moteurs au cours de sa carrière : des 4 cylindres opposés à plat dits "Boxer", de 1995 à mars 1997, puis des 4 cylindres en ligne. Concernant les moteurs "Boxer", la prudence est de mise, car leurs excellentes dispositions aux hauts régimes sont souvent fatales à leur longévité. Il vaut mieux éviter les modèles affichant plus de 100 000 km, et exiger un carnet d'entretien en bonne et due forme. La motorisation intermédiaire 1,6 litre, forte de 103 ch, est le bon compromis. Quelques moteurs 1,7 litre à culasse 16 soupapes (130 ch) peuvent encore se trouver. La version 1,3 litre 90 ch est relativement répandue, mais elle affiche des performances et un agrément modestes.

Le restylage de mars 1997 est marqué par l'arrivée des 4 cylindres en ligne, globalement plus fiables et aussi agréables à conduire que les vénérables moteurs "Boxer". Ils se caractérisent par leur double allumage "Twin Spark" (deux bougies par cylindre), et par des consommations en baisse. La première proposition 1. 4 T.S. (103 ch) constitue déjà un très bon choix. C'est d'ailleurs la plus répandue en seconde main. Le 1.6 T.S. (120 ch) n'apporte pas grand chose de plus et, quitte à monter en gamme, autant s'offrir le 1.8 16V (145 ch), particulièrement vigoureux et encore assez léger pour ne pas "plomber" le train avant. Le diesel JTD (Common rail), monté à partir de 1999, est performant, agréable et assez discret.