Alors que l’industrie automobile européenne souffre, plus de 25 000 salariés du groupe Hyundai (qui détient aussi la marque Kia) ont débrayé vendredi 13 juillet dernier dans l’usine d’Ulsan afin de réclamer des augmentations de salaire et une diminution de la charge de travail. La direction de Hyundai a expliqué que cette grève avait empêché la production de 4 300 véhicules.


On parle beaucoup des difficultés actuelles du groupe PSA Peugeot Citroën, un peu moins de celle de son nouvel actionnaire, General Motors et notamment de sa filiale européenne Opel. Selon le Wall Street Journal, Opel devrait cette année encore afficher des pertes substantielles sans pouvoir espérer quelque profit dans un avenir proche.


De son côté, Nissan Motor Ibéria a présenté 33 mesures destinées à accroître la flexibilité et la compétitivité de l’entreprise. Le constructeur souhaite notamment porter de 140 000 à 200 000 unités par an la production de l’usine de Barcelone, avec trois équipes. Des négociations pour parvenir à un accord doivent être menées jusqu’au 7 septembre. Nissan emploie 4 700 personnes en Espagne, où le constructeur japonais dispose notamment de trois usines et d’un centre de R&D.