Le scandale Volkswagen n’en finit pas de faire des vagues. Au-delà des différentes annonces faites les jours suivants la révélation, on se rend compte aujourd'hui que les conséquences sont persistantes et touchent également le marché de l'occasion.

Il y a 5 semaines maintenant, l’univers automobile s’effondrait ou presque. Une ONG américaine révélait que Volkswagen avait menti sur les émissions polluantes de ses modèles diesels. Le séisme, énorme, continue de faire des vagues et devrait avoir des conséquences sur l’industrie mondiale, bien au-delà même de Volkswagen. A l’heure d'aujourd’hui, personne ne sait quand tout cela va prendre fin. Et non seulement le marché du neuf est touché, mais avec le recul, il est clair que cette affaire continue d'affecter également les transactions en occasion.

En effet, notre partenaire, lacentrale.fr, constate la perte d’attractivité nette sur l’occasion pour la marque Volkswagen. Un décrochage qui ne se cantonne pas seulement à la période de la révélation du scandale mais semble s’installer dans le temps et pourrait affecter à long terme les ventes en occasion de la marque. Après étude des recherches effectuées par les internautes sur le site, on se rend compte que c’est une érosion de 10% qui touche la marque Volkswagen depuis « l'affaire ». Et il ne s'agit pas là d'une tendance globale, mais bien d'un recul de Volkswagen seul, puisque les mêmes chiffres se retrouvent face aux autres marques : -10% face aux recherches de Renault, Audi, Nissan et Ford et même -12% par rapport à celles de Peugeot/Citroën.

Etonnamment, le maintien d’Audi tend à prouver que la baisse d’intérêt ne touche que Volkswagen, épargnant les autres marques du groupe, pourtant utilisant les mêmes moteurs problématiques. A noter que ce phénomène se retrouve également sur le site promoneuve.fr, qui regroupe des véhicules neufs à prix bradés, où on constate une diminution des recherches pour les modèles Volkswagen.

Autre dégât collatéral, cette affaire a aussi des répercussions sur les modèles diesels en général. Une situation due également aux nouvelles mesures prises par le gouvernement qui souhaite rééquilibrer la fiscalité entre essence et diesel.