Le diesel, indispensable, malgré la tourmente actuelle ? C'est en tout cas ce que pense le patron de BMW France, Serge Naudin. Dans une interview accordée à Autoactu, l'homme revient sur l'affaire Volkswagen avec les logiciels de trucage. Selon lui, depuis un mois et la sortie de ce scandale, les clients ne se sont pas désintéressés du moteur diesel, et la « question du choix » entre l'essence et le diesel se posait selon lui bien avant cette affaire.


« Les objectifs CO2 ne seront pas atteints si nous n’avons pas un mix flotte qui comporte des véhicules Diesel ». Cette phrase montre bien tout l'enjeu du moteur diesel en Europe où les normes sont avant-tout basées sur le CO2, et pas sur les polluants comme l'oxyde d'azote. Chez BMW, on annonce une baisse des émissions de CO2 de 25 % entre 2008 et 2020. Mais évidemment, cela se fera avec le moteur diesel.


A titre d'information, la part des véhicules diesels dans les ventes totales de BMW est de 88 %, ce qui est évidemment énorme, mais cela s'explique selon Serge Naudin par les kilométrages moyens plus élevés réalisés par les propriétaires de BMW.