Expérimentée avec Autolib, la Bolloré Bluecar vise désormais le grand public avec un système de location longue durée destiné avant tout aux particuliers mais également aux entreprises au prix de 500 €/mois

C’est vendredi dernier, en plein Mondial de Paris, que Vincent Bolloré a décidé de passer à la seconde étape du développement de sa voiture électrique. Actuellement, fournisseur des véhicules pour le système Autolib qui compte aujourd’hui plus de 37 000 clients dont 13 000 abonnements à l'année, le groupe français a décidé d’étendre ce service avec un dispositif de LLD. Alors qu’Autolib vise avant tout une population qui a un besoin sporadique d’une voiture, ce service s’adresse aujourd’hui aux conducteurs qui souhaitent bénéficier d’une voiture électrique à usage privatif à longue échéance. Concrètement, il s’agit des mêmes véhicules hormis la couleur : bleu sur la Bluecar contre tôle pour les Autolib.

Vincent Bolloré a ainsi déclaré « que la Bluecar ne coûtera pas plus cher qu'une voiture thermique et elle aura tous les services autour. Pour 300 euros par mois vous avez la voiture, et pour 200 euros de plus l'assurance, le parking et la recharge en énergie ». Pas de souci donc pour la recharge puisque le constructeur fournira une rallonge pour vous branchez où vous le souhaitez mais vous pourrez également la recharger sur les emplacements Autolib puisque chaque station comprendra une borne de rechargement destinée aux autres voitures électriques. Actuellement, il en existe environ 4 000 en Ile de France et ce chiffre devrait être, à terme, de 6 000.

La période de location maximale sera de vingt mois incluant une période d'engagement de trois mois minimum, au-delà de laquelle le client pourra se désengager à tout moment.

Si l’expérience Autolib semble être globalement concluante, malgré un début difficile, le pari de la Bluecar est nettement plus risqué car la concurrence est d’ores et déjà présent avec par exemple les Mia ou la Renault Zoe.