Un mois après la mise en application du bonus/malus écologique, voici une première idée des répercutions que cette réforme pourrait entraîner au niveau des ventes de véhicules neufs.

Alors qu'en décembre dernier (le bonus était applicable mais pas le malus), les immatriculations de véhicules dans les zones bonus ou neutre (émissions inférieures à 160g de CO2/km) avaient représenté 68,4% du marché, leur part a grimpé à 88,6% au mois de janvier. Une augmentation impressionnante due à la forte progression des immatriculations dans la catégorie des 101 à 120 g en hausse de 35,8%.

En revanche, les catégories pénalisées par un malus sont toutes en forte baisse avec -44% pour le premier niveau de malus (200 euros, 161 à 165 g), et -51% pour la tranche suivante (166 à 200 g avec 750 euros).

Pour les deux dernières catégories taxées, l'effet est dévastateur avec -71% pour les modèles émettant entre 201 à 250 g et -75% pour les véhicules rejetant plus de 250 g/CO2/km. Résultat, les marques produisant des berlines et des 4X4, comme BMW, Mercedes ou Toyota sont en fort recul alors que les marques tricolores profitent de cette situation pour voir leur part de marché croitre avec 54,1% en janvier 2008 contre 51,5% en janvier 2007.

Alors résultat ponctuel ou effet à long terme, ce sont les chiffres des prochains mois qui nous le diront.