Ainsi, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie et Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, ont lancé une campagne d'ampleur nationale pour contrôler ces centres VHU illégaux.


En France, il existe actuellement 1 600 centres de ce type, dûment agréés par les Préfectures. Cet agrément garantit que la dépollution des véhicules sera effectuée dans de bonnes conditions environnementales, et que les objectifs européens de recyclage seront respectés.

Mais de nombreux centres exercent encore l'activité de casse et de recycleur sans agrément. Pour le gouvernement, ces filières, du coup illégales, de prise en charge des déchets automobiles, sont le siège de trafics, et sont dommageables à la filière régulière. D'autant que pour beaucoup, ils ne réalisent pas la dépollution dans les règles de l'art, quand ils la réalisent...


Est donc venu le temps de l'action. Lors du Salon Pollutec qui débute aujourd'hui, nos trois ministres ont annoncé des actions de contrôle renforcées en direction de ces activités illégales. Elles associeront aussi étroitement que possible les services de Police, de Gendarmerie, et les services d'inspection des installations classées pour la protection de l'environnement.


Comment dire ? Mieux vaut tard que jamais, car l'obligation d'agrément existe depuis le… 24 mai 2006.