La compétition est féroce en Chine, et les nouveaux entrants s'en sont vite rendu compte. C'est notamment le cas de Renault qui est présent en Asie depuis maintenant un an grâce à la joint-venture avec Dongfeng. Le constructeur au losange espère croître rapidement dans l'Empire du Milieu, mais la maison mère a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre puisque les concessionnaires de la marque commencent déjà à se plaindre d'objectifs irréalisables et de stocks trop importants, obligeants les différents points de vente à brader les autos et à rogner sur les profits.


Renault a semble-t-il déjà répondu à la lettre envoyée par les concessionnaires en assurant que la marque apporterait son soutien aux points de vente. Le constructeur français leur annonce toutefois qu'il « est confiant et que la profitabilité allait vite venir ». Les concessionnaires annoncent tout de même que 90 % d'entre eux ont été dans le rouge en 2014, mais cela n'empêche pas Renault de planifier une forte expansion en Chine pour cette année. Le nombre de concessions devrait ainsi passer de 100 à 150 dans tout le pays.


« En tant que nouvelle joint-venture, l'expansion de notre réseau n'est pas rapide en comparaison des autres marques… mais nous sommes confiants sur la rentabilité prochaine du réseau », a commenté le constructeur.


Le cas n'est donc pas isolé puisque Toyota doit faire face à la même situation. Les constructeurs n'ont peut-être pas encore tous pris en compte le ralentissement net du marché chinois et attendent des résultats qui auraient certainement été réalisables lorsque la croissance était à deux chiffres. Mais ça, c'était avant.