Cette co-entreprise pourrait être détenue à égalité par les deux groupes. Mais, pour le moment, rien n’est encore décidé et il ne s’agit que d’un scénario possible. Cette éventualité, toujours selon La Tribune, ne serait pas forcément bien vue du côté de la famille Peugeot et rien ne garantirait son adoption par le conseil de surveillance du groupe français.


Si on comprend les avantages que pourrait en retirer le groupe américain, dont la marque Opel souffre maintenant depuis des années, le bénéfice paraît moins évident pour les marques Peugeot et Citroën. On pourrait aussi s’inquiéter, dans un tel cas de figure, du rôle de la marque Chevrolet sur les marchés européens. General Motors semble en effet accroître sa présence comme en témoigne par exemple la taille de son stand au Mondial de Paris 2012, une taille équivalente à celle du stand Opel.


On imagine en outre qu’un tel projet de co-entreprise ne serait pas forcément au goût du nouveau gouvernement français qui, décidément, n’est pas prêt de clore l’épineux dossier PSA.


Photo : Peugeot 208