Pour la marque roumaine, l’année 2012 aura d’ailleurs également été particulièrement chargée. Jamais jusqu’à présent, Dacia n’avait encore lancé deux nouveaux modèles une même année. En effet, en cette année 2012, les nouveaux monospace Lodgy et utilitaire Dokker, venus rejoindre la gamme classique composée – par ordre chronologique d’apparition – des Logan, Sandero et Duster. D’ores et déjà leur succès semble garanti puisqu’ils reprendront les recettes des modèles qui les ont précédés.


L’année 2013 sera en revanche celle de « la vérité » pour Dacia. Il faudra en effet que la marque roumaine réussisse le tournant du renouvèlement alors que la concurrence – pensons notamment à la nouvelle Peugeot 301 – se fait de plus en plus présente dans le domaine des véhicules « low cost » et autres véhicules destinés aux marchés émergents.

Dacia saura-t-il négocier le tournant du renouvellement?

En 2009, 535 000 unités des modèles « Entry » du groupe Renault (des Dacia mais aussi des modèles Dacia badgés Renault sur certains marchés, cela pour des questions de stratégie commerciale) ont été vendus. Ce chiffre devrait atteindre un million cette année puis franchir le seuil de 1,5 million à moyen terme. C’est dire si la réussite du renouvèlement des Logan et Sandero est déterminant pour le groupe français.


Pour le réussir, justement, Renault entend poursuivre sa stratégie de positionnement prix. Les fournisseurs seront (et sont déjà) mis à contribution pour réduire leurs coûts de revient. Ce qui implique le développement de la production de composants et d’équipements sur les lieux de production (voir notamment le « dossier Algérie »). Pour le réussir, Renault va également accentuer les différences stylistiques entre ses modèles « Entry » et ceux du reste de sa gamme. Il ne devrait ainsi plus être possible, pour un œil non exercé, de confondre les futures (Dacia) Sandero et (Renault) Clio.