Le directeur général de DS pour la Chine, Arnaud Ribault, a fait ses comptes : sa marque symbole du haut de gamme chez PSA aura besoin de 150 à 200 points de vente sur le sol chinois pour parvenir à vendre les 200.000 voitures qu'elle est déjà en mesure d'y produire. Et il ne faudra pas que la marche soit top longue pour y arriver : "je pense qu'à l'horizon 2017-2018, même si on n'a pas d'année fixée, il faudra viser d'avoir entre 150 et 200 concessions en Chine pour pouvoir utiliser notre plein capacitaire" a martelé le responsable en marge du Salon de Pékin.


Actuellement, il n'existe que 56 « DS Stores », un score qui devrait doubler d'ici la fin de l'année. Mais l'expérience de la concurrence est là : pour atteindre un volume annuel de l'ordre de 200.000 véhicules, il a fallu à Mercedes plus de 250 points de vente en Chine et plus de 350 à BMW. Des chiffres qui concernent deux marques allemandes à la renommée déjà acquise. Alors que DS balbutie dans le concert mondial.


De même, il faudra avoir l'esprit de combat : PSA demandera en effet à chaque concession DS en Chine de commercialiser plus de 1.000 véhicules par an afin de garantir la rentabilité future du réseau. Mais les munitions sont là : après le crossover DS5, la berline DS5 LS et la DS6 WR qui sera présentée en avant-première au Salon de Pékin, la marque lancera l'an prochain un nouveau véhicule pour la Chine. Les ventes chinoises de la marque, dont la production locale n'a commencé qu'en septembre dernier, ont atteint 3.500 unités en 2013. L'objectif de volume pour 2014 est fixé à 50.000 voitures et l'ambition des 200.000 véhicules s'entend à l'horizon 2017-2018.