Essai Renault Twingo GT : look sport, prestations confort. 1/3

C'est comme ça. Essayez de satisfaire tout le monde et vous aurez de grandes chances de ne répondre aux attentes de personne. Les responsables de la communication de la nouvelle Twingo by Ghosn ont un argument qu'ils pensent imparable : La Twingo a été faite pour vous, selon vous. En un mot, elle est une voiture dessinée par les études clients. Jamais dans l'histoire de Renault une nouvelle auto n'avait bénéficié d'autant de tests et d'études diverses afin d'en tracer les contours esthétiques, techniques, mais aussi tarifaires. Il ne faut pas être fou d'actualités ou de politique pour constater que le « c'est vous qui gouvernez, dites moi ce que vous voulez » est un argument pas forcément gagnant ! Le clientélisme a ses limites.

Twingo veut plaire

Ainsi, l'auto qui contrairement à son aïeule a des ambitions internationales doit plaire à tous. Alors que l'ancienne a bien marché en France, elle n'a jamais fonctionné en Espagne, elle n'a jamais été distribuée dans les pays où l'on roule à gauche comme l'Angleterre, mais aussi l'Australie ou l'Afrique du Sud. Il est à ce propos étonnant d'apprendre que les autos « conduite à droite » représentent tout de même 30% du marché mondial. Bref, pour plaire à l'aborigène, à l'ibère sans rebuter le gaulois, il a fallu faire consensuel. Twingo est consensuelle. Beaucoup disent timide. Certains moche.

Se retrouver dans l'intimité (relative) face à la petite curiosité française du moment change un peu la donne mais on regrette tout de même que Laetitia Casta soit absente pour se donner du plaisir à l'oeil. Twingo a une bouille (je n'irai pas jusqu'à dire « bonne ») avec son regard d'asiatique étonnée et sa bouche de mégère en colère. La version GT légèrement maquillée avec fond d'œil noir et quelques touches d'argent sur les joues évite le piège du « tuning style » sans verser dans la discrétion absolue de ses cousines GT de la gamme supérieure. Twingo 2 est presque banale mais pas totalement.

A l'intérieur, le combiné central a la chance d'attirer l'oeil. Ca évite de regarder ailleurs. Cette version située sous le haut de gamme Initiale est affichée à 14.000 euros. On se dit que le poste de pilotage sans le compte-tours derrière le volant (seulement à partir de la finition Dynamique) va faire tristounet sur le bas de gamme mais malgré cela, on n'est pas déçu, ni vraiment surpris. Les plastiques texturés zébrés de la plage du tableau de bord font robustes tandis que ceux, lisses et durs, de la console centrale et du combiné d'instrumentation font un peu plus toc.

Dans l'ensemble et mis à part cet élément central et ce compte-tours sympathique, ça sent le (trop ?) sérieux, pas la déconnade. C'est un auto pour jeunes pragmatiques. Le tout est de savoir si cela n'est pas antinomique.

Voiture pour Djeuns

S'il est un argument qui semble important pour Renault sur ce modèle en particulier, c'est le lecteur iPod et la connection USB que l'on trouve dans la boîte à gant. Ce sera un gadget pour la majorité mais c'est parait il un élément important quand on veut séduire la jeunesse. L'ancienne Twingo attirait plutôt les hommes et femmes d'âge mûr voir très mûr. D'ailleurs, ne vous attendez pas à voir trop de pub en télé, c'est Internet qui a été privilégié via le site l'affaire Twingo avec la susnommée Laetitia « bella » Casta. Bon, on peut avoir aussi 50 balais, surfer sur la toile et se trémousser dans les supermarchés avec 2 câbles qui sortent des oreilles et un rectangle de plastique blanc dans la main, là n'est pas la question...

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