Alors que les forêts paraissaient être l’une des meilleures solutions pour capter nos émissions de CO2, il faut se rendre à l’évidence : le poumon de la planète voit ses capacités s’affaiblir à cause de la concentration d’ozone, gaz présent dans les basses couches de l’atmosphère à cause de la pollutionautomobile.

D’après les scientifiques, l’ozone provoquerait des dommages sur les cellules des feuilles de l’arbre, ce qui réduirait leur capacité de photosynthèse. L’augmentation potentielle de l’ozone serait ainsi doublement dangereuse pour le réchauffement climatique : les effets indirects de l'ozone sur le monde végétal pourraient participer encore plus activement aux dérèglements climatiques que son unique présence en tant que polluant.

Selon l’un des chercheurs du service de météorologie britannique, l’impact de l’ozone pourrait augmenter à lui seul la température de la Terre de 0,5 à 1,25°. Pour bien comprendre ces chiffres, les températures terrestres ont augmenté en moyenne de 0,74° au cours du siècle dernier, ce qui a déjà eu des conséquences terribles sur notre planète (fonte des glaciers, augmentation des sécheresses, pénuries d’eau…).

Alors s’occuper des émissions de CO2 c’est bien, mais le dioxyde de carbone n’est pas l’unique ennemi à abattre : l’ozone est également un gaz d’échappement émis par nos véhicules…