Le processus de départ d'un Ron Dennis mis tout au long de cet hiver sur le gril paraît enclenché pour de bon du côté de McLaren. Néanmoins, Woking se défend de vouloir pousser son boss vers la sortie en clamant à qui veut l'entendre qu'il a l'entier soutien de ses troupes, et qu'il appartiendra seul à son Chef de décider de son avenir. Reste qu'au regard de cette conjoncture, force est de constater que l'idée de son remplacement a cessé d’être exclusivement un sujet de glose pour cénacles savants pour devenir un brûlant problème de travaux pratiques.

Ce mois ci sera à ce titre crucial et avant le premier Grand Prix de la nouvelle saison de Formule 1 qui se déroulera en Australie, beaucoup voient en Martin Whitmarsh le nouvel homme fort des hommes en gris. Sur cette perspective, l'intéressé réagit en fidéle:

Formule 1 - McLaren: La succession se précise

« Je ne serai pas le Judas qui poignarde dans le dos. Si Ron décide d'abandonner ce sera uniquement parce qu'il l'aura ainsi souhaité. Par ailleurs, il a plusieurs fonctions dans le groupe McLaren, et libre à lui d'y choisir la place qu'il veut y occuper.”

Il est vrai que même parti des stands, Ron Dennis restera un personnage incontournable chez McLaren où il cumule actuellement trois postes stratégiques: chef de l'équipe de Formule 1, CEO et chairman du groupe McLaren. Autant de raisons pour que sa succession se fasse en douceur.