Après Jean-Philippe Gatien et Patrice Martin (dont vous pouvez retrouver les interviews dans nos archives), Caradisiac poursuit sa série de rencontres avec des sportifs de haut niveau. C’est Franck Esposito, cette fois, qui a bien voulu répondre à nos questions. Défendant les couleurs du drapeau tricolore en 100 et 200 mètres papillon, ce nageur a déjà accroché à son tableau de chasse 21 titres de champion de France, trois titres de champion d’Europe, une médaille de bronze aux J-O de Barcelone. Vivant dans le sud de la France, sa gouaille ensoleillée fait toujours un peu voyager ceux qui ont la chance de rencontrer ce fils de garagiste.

Caradisiac : Tu découvres une voiture ? Que regardes-tu en premier ?

Franck Esposito : L’allure, l’aspect extérieur. C’est plus l’esthétique d’une voiture que son moteur qui m’attire. Il faut qu’elle me tape dans l’oeil. Et quand une voiture me plaît : c’est un vrai coup de foudre.

Caradisiac : Tu parles de coup de foudre… Tu es un gars du Sud et tu vis sur la Côte d’Azur, alors ta voiture, elle doit briller ?

Franck Esposito : Non, je ne la bichonne pas trop, même si j’aime bien qu’elle soit clean.

Caradisiac : Quel est ton rapport avec la vitesse sur la route puisque ton job est d’aller le plus vite possible ?

Franck Esposito : Je fais attention lorsque je suis accompagné. Mais quand je suis seul dans ma voiture, j’aime bien me faire plaisir et rechercher la vitesse. Même si je sais que c’est un peu risqué.

Caradisiac : Es-tu à l’aise sous la pluie, toi qui passe près de 5 heures quotidiennes dans l’eau ?

Franck Esposito : Pas du tout. J’aime la vitesse mais tant qu’on n’a pas pris de cours de pilotage, on ne peut pas être sûr de contrôler sa voiture, sous la pluie bien sûr, même également sur le sec. Quand une voiture part, ça fracasse et puis c’est tout…

Caradisiac : Un départ de 100 m papillon, c’est l’explosion… Quand le feu passe au vert, tu appuies à fond ?

Franck Esposito : Je trouve ça ringard d’allumer comme ça. Surtout en ville, c’est trop dangereux.

Caradisiac : Vite sur autoroute, plutôt pépère en ville. Mais tu roules avec quoi ?

Franck Esposito : J’ai une petite sportive qui met à ma disposition suffisamment de chevaux pour me faire plaisir ! Puissante, mais aussi très séduisante.

Caradisiac : La voiture de tes rêves ?

Franck Esposito : Sans hésiter, une Porsche Cabriolet, une Carrera 4. Ce serait l’idéal.

Caradisiac : Quand tu as un problème mécanique, tu ouvres le capot ou tu appelles un dépanneur ?

Franck Esposito : C’est simple, j’appelle mon père… Il a été garagiste pendant de nombreuses années, alors c’est vraiment facile pour moi. Heureusement car je suis complètement nul.

Caradisiac : Mais alors tu as baigné dans l’automobile dès ton plus jeune âge?

Franck Esposito : Mon père tenait un garage dans le Sud. J’ai grandi dans cet univers et on changeait très souvent de voiture. Tous les mois, nous roulions dans un modèle différent.

Caradisiac : Gamin, tu jouais aux petites voitures ?

Franck Esposito : J’adorais ça. Je me souviens des petites Majorettes, c’était vraiment de la folie. J’étais à fond dedans. Je voulais aussi conduire avec mon père.

Caradisiac : Et à l’époque, quelle voiture avait ta préférence ?

Franck Esposito : Je n’ai pas vraiment de souvenir. En fait, je ne sais pas pourquoi mais j’aimais bien la Fiat Uno. Je la trouvais belle, différente et je me disais que ce serait ma première voiture.

Caradisiac : Et tu as réalisé ce rêve ?

Franck Esposito : Non j’ai eu une Citroën AX… Je conserve le souvenir d’un petit pincement au cœur lorsque je l’ai vendue. La première voiture, ça compte toujours.

Caradisiac : Tu changes souvent de voiture ?

Franck Esposito : J’ai la bougeotte. Je me lasse vite des choses et je change donc très souvent de voiture. Quand ça me prend, je ne perds pas beaucoup de temps à faire le tour des garages. Si j’ai le coup de foudre, je ne pense plus qu’à ça. Dès qu’un truc me plaît, il me le faut ! Ma petite sportive, je ne l’ai que depuis trois mois et je compte en profiter encore un peu avant de m’en séparer…

Caradisiac : Tu interviens dans le choix de la voiture de ta femme ?

Franck Esposito : Oui, oui bien sûr. Enfin, ma femme a des goûts très spéciaux… Elle travaille dans la décoration intérieure et elle apprécie les couleurs vives. Il y a peu de temps, elle roulait d’ailleurs en Cinquecento jaune ! Pendant que j’étais en stage à Font Romeu pour les Jeux Olympiques (NDLR : site d’entraînement en altitude), elle s’est achetée une nouvelle citadine rose ! Quand je suis rentré, j’ai essayé de remettre de l’ordre ! Mais sa voiture était bien là et je l’ai même utilisée pour aller à l’entraînement à Antibes. Finalement, j’ai quand même réussi à la convaincre d’en acheter une plus sobre… Ouf !

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