Soheil pilotait cette année le châssis Exagon n°10 propulsé par un moteur électrique équivalent à 130 ch (pour 800 kg). Son week-end commençait mal puisqu’il ne bouclait que deux tours durant l’unique séance d’essais du vendredi, au prise avec un souci de boitier de commande d’accélérateur. Le lendemain, il parvenait malgré tout à s’emparer du 3e chrono des essais qualificatifs. La course du samedi après-midi donnait lieu à un beau spectacle en tête de course. Soheil restait au contact des deux leaders et revenait même dans les échappements du 2e en fin d’épreuve, sans pouvoir trouver l’ouverture. Un podium qui lui donnait beaucoup d’espoir pour la course du lendemain. « Je n’ai pas beaucoup roulé en essais libres aussi je me suis réglé durant la course et je commençais à me sentir vraiment bien dans les derniers tours. Les autos sont performantes et nous faisons de belles glisses, je pense que le public a apprécié ! », commentait-il.

GP de Pau électrique - Soheil Ayari en était...

Survolté lors de la séance d’essais qualificative du dimanche, Soheil s’emparait au dernier moment de la pole position sur une piste encore humide de la pluie nocturne. Soheil profitait pleinement de son leadership pour le garder lors du départ, mais un accident impliquant plusieurs concurrents dans la montée du Pont Oscar faisait brandir aux commissaires le drapeau rouge, synonyme d’arrêt de la course... et de nouveau départ. Soheil, à la lutte avec Adrien Tambay, ne pouvait profiter aussi bien de sa pole position lors du second départ et, moins bien placé que son adversaire, perdait la tête de course dans le Virage de la Gare. Il restait dans le sillage du leader lorsqu’au 3e tour sa voiture perdait brusquement de la puissance et s’arrêtait quelques centaines de mètres plus loin sur panne mécanique.


Prochain rendez-vous pour Soheil le premier week-end de juin avec la journée test des 24 Heures du Mans.