Après les abandons des 908 n°3 et n°2, c’est la n°1 qui a cédé en dernier. La Peugeot d’Alex Wurz a déposé les armes sur problème moteur, sans doute le même que sur la n°2.


Peugeot Sport ne verra pas l’arrivée des 24 Heures du Mans. Le rideau est tombé sur les box des trois 908 HDi FAP officielles. La dernière en course, la n°1 d’Alexander Wurz, a abandonné avant le cap des 22 heures de course sur problème moteur. Comme la n°2, et l’origine est peut-être la même. Course maudite pour Peugeot, qui a vu ses 908 lâcher prise les unes après les autres. La n°2 était la seule rescapée au lever du jour, avant de devoir s’arrêter sur casse moteur. La 908 n°1, alors troisième, représentait alors les derniers espoirs de la firme au Lion.

Après un festival d’Anthony Davidson, Alex Wurz a repris le flambeau, réussissant à revenir sur la deuxième Audi R15 TDI. Mais, comme la n°2, la n°1 de Wurz a été victime de son propulseur. Rideau. Les trois voitures officielles à l’arrêt. Les quatre 908 touchées par des problèmes rarissimes. Malchance ?

« Non, ce n’est pas de la malchance, explique Bruno Famin à Peugeot TV. Les problèmes sont bien réels et ils sont dus à nous. Le coté malchance, c’est qu’ils ont touché l’ensemble des voitures. L’an dernier, on a eu des problèmes mais ils se sont concentrés sur certaines voitures. Là, ça n’a épargné personne. C’est là que le facteur chance joue. Mais les problèmes en eux mêmes n’ont rien à voir avec la chance. »

De son côté, Olivier Quesnel, les yeux embrumés, était fortement touché par ce triple échec. « On a eu trop de problèmes, on n’a pas assez bien travaillé. Mais, franchement… On sera là l’année prochaine et on sera encore plus forts. On sortait de quatre doublés consécutifs et, là, tout nous tombe dessus en même temps. Désolé, on n’a pas su aller au bout. »

Mais, même dans ces moments difficiles, le team Peugeot Sport ne se désagrège pas. Mêmes les pilotes de la Peugeot n°3, qui ont dû abandonner après 2h20 de course, son restés jusqu’au bout pour soutenir leurs coéquipiers. « On préfèrerait être unis dans la victoire, explique Franck Montagny. On est resté car on connaissait les qualités de la 908, on savait qu’elle était présente et que ça allait le faire. C’est un petit coup du sort. »

« C’est un bilan globalement négatif, conclut Bruno Famin. Seul le résultat compte et, malgré notre niveau de performance, on n’a pas su concrétiser. Donc c’est un échec. On ne s’y attendait pas, on n’y était pas préparés car nos essais privés se sont toujours bien passés. J’ai beaucoup de regrets. C’est un constat d’échec pour moi. C’est une remise en cause de tout ce qui a été fait jusqu’à présent. »


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