Dans la perspective des Jeux Olympiques 2008 à Pékin (du 8 au 24 août), les autorités de la capitale chinoise ont lancé différentes initiatives pour faire baisser la pollution auto comme le projet de bus électriques (voir article), le développement des transports en commun (voir article), la circulation alternée (voir article) et l'instauration de normes d'émission de gaz polluants plus sévères depuis le 1er janvier 2008 (voir article). Mais elles rencontrent une difficulté de taille : l'auto-boom (voir article).

L'agence Chine nouvelle vient d'annoncer une nouvelle mesure de la ville afin de s'attaquer à la pollution atmosphérique : d'ici fin mai 2008, la fermeture de 9 dépôts de pétrole et d'environ 10% des stations-service à Pékin, soit 144 sur 1 442 stations-service. Le motif des officiels locaux : elles ne peuvent pas améliorer leurs performances environnementales. Les autres stations-service vont connaître une rénovation pour faire baisser les quantités de vapeurs qui fuient lorsque le carburant est versé dans le réservoir des véhicules. Le coût de la rénovation d'une stations-service ? De 500 000 à 600 000 yuans (47 500 à 57 000 euros). Les autorités chinoises ont aussi débuté la fermeture d'usines et ont décidé que de nombreuses voitures seront interdites de circulation pendant les Jeux Olympiques. Petit rappel : en 2007, le président du CIO (Comité international olympique) Jacques Rogge a fait savoir que des épreuves se verraient annulées ou reportées si les conditions étaient mauvaises (voir articles).

(Source : AFP Photo : Pékin)