Pour soutenir le déploiement d'infrastructures de recharge pour véhicules électriques, l'Etat lançait hier un Appel à Manifestations d'Intérêt. De quoi alléger quelque peu le coût annoncé pour les utilisateurs ?


Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, Thierry Mariani, secrétaire d’État chargé des Transports et René Ricol, commissaire général à l’Investissement, on reçu en début de semaine le Livre Vert du sénateur Louis Nègre et dans lequel il démontre que le coût que devront supporter les automobilistes pour amortir les investissements engagés dans l'installation de bornes de recharge électrique sera très élevé en l'absence d'aide de l'Etat.


Rappelant que « le déploiement du véhicule électrique et hybride rechargeable est une opportunité économique et environnementale pour la France » et que l'objectif est de voir 2 millions de véhicules électriques circuler sur les routes françaises en 2020, l'Appel, piloté par l'Ademe, s'adresse aussi bien aux collectivités territoriales qu'aux fournisseurs de service, fournisseurs d'énergie ou encore équipementiers. L'Etat, qui subventionnera durant la phase pilote qui se déroulera de 2011 à 2015 jusqu'à 50% de l'investissement consacré à la création de points de recharge, souhaite ainsi développer une infrastructure standardisée et sécurisé, proposant un système de tarification simple en s'appuyant sur les recommandations du Livre Vert de Louis Nègre.


Le communiqué publié à cette occasion rappelle également qu'un super-bonus de 5000 euros sera accordé aux premiers acheteurs et que l'innovation est soutenue par le biais d'investissements conséquents.