Dans le projet de fabrication de batteries dans l'usine de Flins, Renault a déjà pris du retard pour des raisons techniques. À l'origine le projet devait être financé par Renault à hauteur de 125 millions d'euros, par le CEA pour 5 millions et par le Fonds stratégique d'investissement pour 125 millions d'euros. Mais finalement, il semble que la firme au losange doive désormais assumer l'intégralité du financement de ce projet après le retrait des 2 partenaires lié à l'Etat.


Chez Renault comme au sein de l'Etat, on affirme que c'est un vœu de l'entreprise qui cherche à gérer avec plus d'indépendance ce dossier complexe. Cet isolement recherché s'illustre également dans l'abandon du prêt public de 100 millions d'€ que devait verser l'Etat pour soutenir le projet Zoë électrique. Toutes ces décisions conjuguées au retard technique de la production de batteries laissent planer un doute sur les projets industriels de Renault en matière de véhicules électriques mais Carlos Ghosn aurait assuré ce matin au ministre de l'industrie Eric Besson de la poursuite du projet de fabrication de batteries à Flins en coopération avec Nec, tout en refutant l'idée d'une technologie obsolète à sa sortie. La date de début de production est arrêtée à 2014.


Le flux de l'électrique chez Renault est plus que jamais alternatif.


Via Le Figaro