Le Qatar, troisième actionnaire de Volkswagen, recommande ainsi au constructeur automobile de s'employer à réduire l'influence de ses puissants syndicats, écrit le Bild am Sonntag, sans citer de sources. La Qatar Investment Authority (QIA) profitera d'une réunion avec le président du directoire Matthias Müller et d'autres hauts responsables de VW pour réclamer un amoindrissement du rôle du comité d'entreprise.

Cette QIA, qui détient 17% du capital de Volkswagen, s'est refusée à tout commentaire. Un porte-parole de VW a quant à lui préciser que les discussions de Matthias Müller avec le Qatar "s'inscrivent dans la communication de la nouvelle direction de VW avec un associé important". On peut comprendre que le Qatar ne saisit pas très bien les notions de représentant des personnels, de l’équilibre des pouvoirs voire même des débats au sein d’une entreprise.

Le Qatar dispose de deux sièges au conseil de surveillance qui compte 20. Il a aussi réclamé du constructeur qu’il mette en avant les véhicules électriques aux Etats-Unis afin de regagner du terrain sur le deuxième marché automobile mondial.