Jusqu'ici, le contrôle technique répondait au fameux système 4/2/2 en France, à savoir un premier contrôle au bout de quatre ans, puis un autre deux ans plus tard, et ensuite un tous les deux ans. L'Europe souhaite toutefois imposer le contrôle technique tous les ans pour les autos de plus de sept ans. L'Assemblée nationale a d'ores et déjà voté contre cette mesure pour la France.


L'association 40 millions d'automobilistes estime que c'est une bonne chose en expliquant : «  Plus vous contrôlez rapidement, plus vous entretenez votre véhicule au quotidien moins il vous coûte cher. Mais le problème c’est la politique d’opinion publique. Quand les gens vous disent qu’ils n’en peuvent plus, vous avez beau leur expliquer que cela va être bon pour eux, ils vont mal le ressentir et mal le vivre. Dans ce cas, il ne faut pas le faire et prendre un peu d’attente et mieux faire passer les choses dans l’opinion ».


En clair, il ne faut pas s'attendre à ce que le contrôle technique tous les ans soit bloqué ad vitam aeternam en France, un jour ou l'autre, cette mesure passera. Le CNPA (conseil national des professionnels de l'automobile) a vivement réagi à la décision de l'assemblée en annonçant que le surcoût ne serait « que » de 34 € annuels pour les ménages les plus défavorisés et de 22 € pour les plus riches et qu'il faudrait rapidement passer au contrôle annuel.


Pour le reste, le contrôle technique sera renforcé sur deux points : le contrôle pollution avec des tests sur les particules fines (mise en place en 2017), et un certificat kilométrage sera établi pour faire un historique du kilométrage de l'auto et éviter les modifications. Le contrôle technique pour les motos de plus de 125 cc a été quant à lui repoussé à 2022 après la grogne des motards.