Dans toute décision, il y a des déçus et des heureux. Les heureux sont les possesseurs de voitures qui n'avaient pas encore acheté l'éthylotest que la loi rendait obligatoire dans les autos et les déçus sont les autres, ceux qui avaient déjà acquis l'objet mais également les entreprises ayant reçu une quantité gigantesque d'éthylotests en commande.

La décision d'annuler cette loi, ou tout du moins de la reporter à la saint-glinglin, n'étant intervenue que très tardivement, les entreprises avaient eu le temps de gonfler leurs effectifs afin de répondre à la demande. Ainsi, la société Contralco, leader mondial de l'éthylotest, qui a vu une commande de 8 millions d'exemplaires d'éthylotests s'évaporer alors qu'elle avait déjà embauché. Par conséquent, en déplorant l'absence de continuité de l'État, elle annonce le licenciement de 150 de ses 310 employés et le gel total de ses investissements 2013,soit 3,5 millions d'euros