En février 2006, le maire de Londres a annoncé un programme dédié aux Transports à l'Hydrogène pour réduire la pollution dans la capitale : il visait à introduire 70 nouveaux véhicules à l'hydrogène à Londres dont 10 devant être des bus. Le réseau de transport de Londres (Transport for London (TfL)) a signé un contrat de £ 9,65 millions (20 millions de dollars) avec le constructeur américain ISE Corp pour l'acquisition de 5 bus rouges dotés d'une pile à combustible et de 5 moteurs à combustion internes brûlant de l’hydrogène. Le maire de Londres, Ken Livingstone, a indiqué que 10 nouveaux bus fonctionnant à l'hydrogène rejoindront ainsi la flotte de bus de Londres d'ici 2010.

Ce contrat comprend le coût initial des véhicules, l'entretien, le remplacement des pièces pendant une période de cinq ans après la livraison. ISE Corp travaillera avec un certain nombre de sous-traitants, dont The Wright Group, un fabricant d'autobus basé en Irlande du Nord et Ballard. The Department for Business Enterprise & Regulatory Reform a fourni une subvention de £ 2,6 millions (5,4 millions de dollars) au programme Transports à l'Hydrogène de TfL.

D'après Ken Livingstone, l'hydrogène est un carburant de l'avenir car il améliore la qualité de l'air et ne produit pas d'émissions nocives responsables des changements climatiques : Londres est aujourd'hui la première ville en Europe à s'engager à impulser un parc d'autobus à hydrogène de cette importance qui correspond à des autobus Diesel traditionnels en termes de performances. Le prochain objectif : 5% de l'ensemble de la flotte de véhicules du secteur public fonctionnant à l'hydrogène d'ici à 2015. Pour Mike Weston, directeur des opérations pour les bus de Londres, l’industrie du véhicule roulant à l’hydrogène a besoin d’un engagement initial de grandes villes comme Londres afin de pouvoir réduire ses coûts à l’avenir.

(Source : ISE Corp Photo : fivedayslondon)