Le 18 juillet dernier, une émeute d’ouvriers a éclaté suite à un différend ayant opposé un ouvrier à un contremaître. Selon le groupe indien, l’ouvrier aurait violemment frappé un contremaître. Un syndicat indique en revanche que se serait le contremaître en question qui aurait violenté un ouvrier qui se plaignait.


L’émeute a eu d’importantes conséquences puisque, d’après Maruti, près de 100 contremaîtres ont été blessés (50 d’entre eux ayant dû être hospitalisés). Quant au directeur du personnel, son corps a été retrouvé calciné le lendemain. Ces événements ont entrainé la fermeture de l’usine dont la production doit reprendre partiellement à partir du 21 août prochain. A cette occasion, 200 policiers seront mobilisés.


R.C. Bhargava, le président du groupe Maruti-Suzuki a annoncé, que suite à ces événements, le groupe a adressé une lettre de licenciement à 500 des 1 500 ouvriers permanents du site.


Le groupe traverse actuellement une période difficile à tout point de vue. Plusieurs conflits ont déjà eu lieu depuis 2011.


Source : Libération