A un peu plus d’un an de sa mise en place, Autolib’ doit à nouveau faire face à une nouvelle difficulté. Europcar poursuit en effet en justice la ville de Paris pour « plagiat » et « concurrence déloyale ».

Validé in extremis en juillet dernier après de longs mois de tergiversations judiciaires portant sur la création du syndicat mixte, le projet de voitures en libre service Autolib’, ce n’est pas une surprise, n’est pas vu d’un bon œil par les loueurs de voiture et surtout par Europcar. Ce dernier a en effet déposé en 2000 la marque « Autoliberté » pour désigner une offre d’abonnement de locations de voitures, et l’exploite depuis 2001.

Dans un communiqué, Europcar annonce donc assigner en justice la Ville de Paris devant le tribunal de grande instance à la fois pour « plagiat », ce qui peut se comprendre étant donné la proximité des noms, mais aussi pour « concurrence déloyale », ce qui est déjà plus étonnant étant donné le concept original d’Autolib. Ce n’est pas l’avis du loueur : « l’usage d’Autolib’ est un acte de concurrence déloyale car il porte sur un service identique de location de véhicules automobiles ». Affaire à suivre.