La gendarmerie et la police essaient pendant quelques mois de nouveaux radars mobiles, les premiers sur les routes de campagne vers Versailles et les seconds en ville, dans les Yvelines. Et « mobiles » ici prend un nouveau sens : oubliés les barbecues posés le long de l'autoroute que le trafic roulant dans le sens opposé vous signale par des appels de phares, terminées les voitures négligemment garées à des endroits totalement incongrus et visibles de très loin ou le fourgon sur un pont surplombant la route, finis les avertisseurs de radar, la nouvelle génération détecte les excès de vitesse dans un véhicule banalisé en mouvement, que vous le doubliez ou le croisiez, comme l'avait annoncé le Ministre de l'Intérieur Claude Guéant en mars dernier.

Ils détectent les excès de vitesse dans un véhicule banalisé en mouvement

Mais ça n'est pas tout, les deux prototypes, un français et un italien, enregistrent les données sur des clés USB rapidement transférables, peuvent distinguer moto, voiture et camion, ne sont pas sensibles aux brouilleurs qu'ils peuvent de plus détecter et pourront même être équipés d'une caméra infrarouge permettant de se passer du fameux flash. De plus, ils peuvent être embarqués soit dans une voiture banalisée, ici une Renault Laguna et un Renault Scénic pour les tests, mais pourront être aussi montés sur des motos selon le souhait de Michèle Merli, ex-déléguée interministérielle à la Sécurité routière.

Une fois les tests terminés, il reviendra aux départements de choisir de les utiliser, et ils viendront grossir les rangs du millier de radars supplémentaires prévus en 2012 en plus des 2800 déjà existants.

Sources : LeParisien.fr/AFP