Les Jeux Olympiques d’été auront lieu en Août 2008, et Pékin se prépare à accueillir le mieux possible les athlètes. Cependant, les problèmes de pollution sont de plus en plus pointés du doigt et les sportifs s’inquiètent publiquement pour leur santé.

D’après Reuters, l’Ethiopien Kenenisa Bekele (champion olympique de 10.000 m) a déclaré que sa préparation physique pourrait être modifiée pour s’adapter à la pollution atmosphérique pékinoise. Paula Radcliffe, championne du monde de marathon en 2005, a annoncé sur la BBC qu’elle ferait appel à un expert de la pollution pour mettre toutes les chances de son côté et remporter la médaille d’or aux JO de Pékin. Son mari et manager Gary Lough a déclaré que « le savoir est la clé, donc, nous allons en apprendre autant que possible pour réussir à contrer le problème. » Seul Jos Hermens, l’entraîneur de Kenenisa Bekele, s’est voulu positif en relativisant les déclarations de son athlète: « J’ai eu des inquiétudes lors de nombreux jeux olympiques et championnats du monde, mais finalement, les conditions n’étaient pas aussi mauvaises que prévu. » Compte-tenu de ces inquiétudes peu flatteuses pour la Chine, le président du CIO (Comité international olympique) Jacques Rogge a confirmé ses positions en disant que certaines épreuves se verraient remportées si les conditions étaient mauvaises.

Malgré une première journée sans voiture et des essais de circulation alternée, la crainte gagne les futurs pays participants : certaines délégations ont annoncé que leurs athlètes arriveraient sur le sol chinois le plus tard possible pour éviter de s’exposer davantage à la pollution de l’air. Ca promet…