L'Iran vient de disparaître des pays où est implanté Porsche, même si le constructeur n'a pas encore officialisé la chose. Il faut dire qu'avec les tensions qui règnent actuellement dans ce pays où les choix sur le nucléaire sont très discutés par la communauté internationale, les relations avec les fabricants occidentaux ne doivent pas être des plus cordiales, même si la raison principale du départ de Porsche est tout autre.

C'est sous l'influence de l'UANI (United Against Nuclera Iran) que le constructeur allemand s'est retiré d'Iran. Il faut dire que ce groupe tente en ce moment d'influencer tous les constructeurs mondiaux pour qu'ils suivent l'exemple de Porsche, mais aussi de PSA qui a stoppé ses activités en Iran, sous les "recommandations" faites par General Motors.

Malgré tout, il reste encore un bon nombre de constructeurs automobiles présents sur place, comme Nissan, qui a décroché le contrat des taxis de New York avec le NV200. Pas sûr que ça plaise aux Américains de savoir que les taxis jaunes si emblématiques sont construits par une marque faisant toujours affaire en Iran et n'écoutant pas les recommandations de l'UANI.