Ferrari l'a déjà dit et confirmé récemment, la stratégie du groupe n'est plus de faire croître le volume de vente (qui va rester sous les 7 000/an) afin de continuer à faire vivre chez les clients le sentiment de détenir avec une auto de la marque quelque chose de rare et d'exclusif et de garder une demande plus forte que l'offre qui permet accessoirement de ne pas baisser les prix voire même de les augmenter. Ainsi, tout comme ce fut le cas en 2013, Ferrari a vendu moins de voitures sur le premier trimestre 2014 (1 699 ventes soit – 6%) mais continue à gagner toujours plus. Ferrari explique aussi que cette baisse des ventes de 100 unités s'explique par le renouvellement en cours de la California dont les anciens modèles ne sont plus fabriqués et les nouveaux pas encore livrés.

Les marchés en forme sont les USA (+8% 494 ex), le Moyen Orient (+6% 150 ex), le Japon (+80% 127 ex) et la Chine qui n'est toutefois pas encore un gros marché. En effet, les ventes atteignent 73 unités (+4%) mais les commandes de 458 Speciale ont fait grossir le carnet de commandes de 42%. Le Royaume Uni reste une valeur sûre avec 168 voitures (+3%) tandis que l'Italie a pour la première fois depuis longtemps acheté plus de Ferrari que l'année précédente (63 ex +13 %). à la baisse, on compte l'Allemagne (162 ex)


Malgré les ventes en légère baisse, le Chiffre d'Affaires grimpe de 12,5 % à 620 millions d'euros, les bénéfices nets augmentent eux aussi de 5 % en atteignant 57 millions d'euros pendant que le bénéfice d'exploitation reste à un niveau élevé de 80 millions d'euros. La rentabilité des ventes se situe à 13 %. Les activités commerciales autres (licences, e-commerce, vente au détail…) ont quant à elles crû de 19 %.