La plainte lancée sous forme d'un recours collectif en mars 2012 à l'initiative d'Alex Soto et de Vince Eagen indiquait que les moteurs V6 à désactivation partielle des cylindres utilisés entre 2008 et aujourd'hui équipant les Accord, Odyssey, Pilot et Crosstour contenaient « un défaut systématique de conception qui occasionnait des entrées d'huile dans la chambre de combustion entrainant la dégradation des bougies ainsi qu'un dysfonctionnement du moteur. »

Les plaignants indiquaient par ailleurs que Honda a cherché à cacher à ses clients ce défaut de conception en refusant de prendre en compte les centaines de plaintes envoyées dès 2008 à la NHTSA et sur le site carcomplaints.com par des propriétaires mécontents. Honda, connu pour être un des meilleurs motoristes au monde, a toujours refusé de reconnaître ce défaut et n'a jamais organisé de rappels, estimant qu'une consommation d'1l d'huile pour 1600 km était tout à fait normale. Honda avait par ailleurs refusé de prendre en charge les casses moteur arguant qu'il revenait aux clients de vérifier leur niveau d'huile régulièrement.


En prenant l'exemple de Mazda qui avait admis une consommation d'huile trop élevée sur ses RX8 bien avant que ses clients ne portent plainte et surtout pris des mesures pour solutionner le problème, ou encore en s'appuyant sur la consommation d'huile « normale » d'une auto moderne, les plaignants ont finalement poussé Honda à accepter le règlement de ce litige devant le juge Susan Illston de San Francisco, règlement qui oblige Honda à prolonger la garantie du groupe motopropulseur jusqu'à 8 ans même en cas de revente et au paiement des frais d'avocat des plaignants à hauteur de 800 000$.


via automotive news