En France, le marché des pick-up relève de l’anecdotique. Malgré une croissance de 40% en deux ans, seulement 12 000 véhicules de ce type ont été commercialisés l’an dernier sur notre territoire. La cible principale de ce marché : les professionnels. Les pros représentent 75% de la clientèle pick-up.

A l’instar d’un utilitaire classique, le pick-up dispose d’un gros volume de chargement et d’une TVA récupérable. En revanche, il se démarque par sa capacité de remorquage et ses aptitudes sur les revêtements difficiles. Arguments qui séduisent les professions forestières et montagnardes. Ford a donc capitalisé sur les atouts de son ancien modèle pour progresser avec le nouveau Ranger. Plus de confort, plus d’équipements et un nouveau moteur pour un meilleur agrément. A la manière de Toyota et son nouvel Hilux, le constructeur américain ne cache pas son envie de séduire d’avantage le particulier à la recherche d’un véhicule de loisirs. Dans une logique de groupe, le nouveau Ford Ranger se positionnera dans une créneau plus haut de gamme et plus confort que son concurrent et néanmoins jumeau le Mazda BT 50. Selon Ford, les deux modèles qui partagent de nombreux organes mécaniques seront complémentaires et non concurrents.