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Brexit : Toyota n'achèvera pas son cheval de Troie

Dans Economie / Politique / Industrie

André Lecondé

Avant toute considération, le Brexit c’est la caravane de la démocratie qui est passée faisant aboyer les Cassandre champions de l’analyse. D’abord battus froid par cette nouvelle conjoncture, les constructeurs automobiles reprennent à présent des couleurs. Nissan restera sur l’île tandis que Toyota ne nourrit aucune intention de la quitter.

Brexit : Toyota n'achèvera pas son cheval de Troie

Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas, la caravane de la démocratie est passée en Grande Bretagne. Au terme d’un référendum, les Britanniques ont décidé de quitter l’Union Européenne et, depuis, les Cassandre aboient. Des mois se sont écoulés depuis ce verdict et force est de constater que, de l’autre côté de la Manche, on n’est pas encore au pain sec et à l’eau promis à l’aune d’une décision clamée comme inconsidérée.

Même l’automobile reste sur ses bases. D’abord battus froid, les constructeurs reprennent des couleurs. On a ainsi appris que Nissan ne désertera pas l’île. Voilà qu’à présent c’est Toyota qui promet de ne pas quitter le navire. Deux constructeurs particulièrement impactés par la nouvelle donne. On se souviendra en effet qu’au siècle dernier, le gouvernement britannique avait accueilli à bras ouverts les constructeurs japonais pour leur offrir un label européen leur permettant de faire fi des quotas alors imposés à leurs modèles.

Un succès puisque l’on considère que les marques de l’empire du soleil levant assurent la moitié de la production britannique. Un vrai cheval de Troie et c’est ainsi qu’avait été baptisée alors la perfide Albion. Or, sortir de l’Union, c’est retrouver les barrières douanières. Aujourd'hui personne ne sait quelles seront les conditions du Brexit, quel sera l'impact en termes de tarifs, d'accès au marché européen. Suffisant pour achever le cheval de Troie ? Que nenni.

On sait que Nissan a décidé de nouveaux investissements dans son usine de Sunderland (nord), qui produit ses 4x4 urbains Qasqhai. Quid de Toyota qui exporte 85 % de ses véhicules produits en Grande Bretagne vers l'Europe continentale ? On fera ce qu’il faut pour rester. Dixit le Didier Leroy, vice-président exécutif et directeur de la compétitivité : "nous discuterons avec l'équipe, nous les motiverons pour compenser l'impact négatif du Brexit. Cela veut-il dire que ce sera facile ? Non, mais je peux vous le dire, nous avons un esprit combatif et nous avons pleinement confiance en notre usine britannique".

Toyota possède deux usines au Royaume-Uni, à Burnaston dans le centre de l'Angleterre pour l'assemblage des véhicules et à Deeside au Pays de Galles pour les moteurs. Il emploie plus de 3 400 personnes dans le pays.

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