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Carburants : les prix sont bas et devraient le rester

Dans Economie / Politique / Budget

Florent Ferrière

Selon le patron de Total, les prix à la pompe devraient rester raisonnables "pendant encore au moins une bonne année".

Carburants : les prix sont bas et devraient le rester

Parmi les effets positifs du coronavirus sur le plan économique, il y a la chute des prix des carburants. Celle-ci a fait suite à une dégringolade des cours du pétrole en début d'année. Les mesures de confinement, avec près de la moitié de la population mondiale confinée fin mars, ont entraîné une forte baisse de la demande. L'offre restant abondante, les prix de l'or noir ont dévissé.

Au 1er janvier 2020, le baril de Brent (référence du pétrole pour l'Europe) était à près de 70 $. Début mars, il était déjà redescendu à 50 $. Mais le cours a ensuite dévissé avec la vague de confinements. L'économie étant quasiment paralysée, à fin avril, le baril est carrément tombé à 20 $. Les prix ont donc chuté dans les stations.

Au 1er janvier, le litre de gazole était à 1,48 € en moyenne en France. Pour le sans-plomb 95 E10, c'était 1,52 €. La baisse a commencé dès la mi-janvier et s'est accélérée mi-mars, avec jusqu'à 6 centimes de moins par litre entre les relevés du 6 et du 13 mars ! La chute a continué pour donner des records à la baisse depuis des années. Au 15 mai, le gazole était à 1,16 €, le SP 95 E10 à 1,22 €. Il faut remonter à 2016 pour avoir des tarifs aussi bas.

Évidemment, certains ne manqueront pas de souligner que les prix les plus bas sont arrivés pendant le confinement et la première période de déconfinement avec limitation des déplacements dans un rayon de 100 km. Et lorsque les déplacements ont enfin été libérés, les prix à la pompe ont augmenté.

C'est vrai. Et c'est logique, la reprise économique, française mais surtout mondiale, a relancé les prix du pétrole. Après le plus bas de fin avril, le Brent est rapidement remonté à 35 $ fin mai, puis a grimpé doucement cet été jusqu'à 45 $. Les carburants ont donc réaugmenté. Mi-juillet, le gazole a atteint 1,25 € et le SP 95 E10 1,34 €. Mais c'est toujours 18 à 23 centimes de moins qu'au Nouvel An, et les Français ont donc pu profiter de cette embellie pour leurs vacances.

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Depuis, le pétrole est même redescendu à 40 $ le baril et les carburants sont déjà repartis à la baisse. Le gazole est notamment repassé sous la barre d'1,20 € fin septembre. On est encore à des niveaux de prix qui n'ont pas été vus dans les stations depuis 2017.

La bonne nouvelle est que les prix sont bas et que ça devrait durer. Sur RTL, Patrick Pouyanné, le patron de Total, a ainsi déclaré récemment : "Aujourd'hui, vous avez des stocks pétroliers élevés au niveau mondial et vous avez une demande faible. Ça incite plutôt à ce que le prix reste modéré, donc je ne m'attends pas à ce que le prix remonte dans l'année qui vient."

Le début d'une seconde vague de contaminations, avec la crainte de nouvelles mesures de confinement, et la très lente reprise du trafic aérien font que le pétrole devrait rester un temps à ces niveaux, d'autant qu'il y a un surplus d'offre avec notamment une hausse de la production en Libye. Selon Patrick Pouyanné, les Français "devraient bénéficier encore d'un prix de l’essence raisonnable pendant encore au moins une bonne année".

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