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Commentaires - DESIGNERbyBELLU - Jean Daninos, Monsieur Facel

Serge Bellu

DESIGNERbyBELLU - Jean Daninos, Monsieur Facel

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Merci Monsieur Bellu !

Très belle voiture que l'on ne voit pas du tout aujourd'hui, même dans les salons. J'avoue que je connais la marque par... tintin : "l'affaire tournesol"! :ddr:

La bleue avec son jonc chromé qui fait le tour de la roue avant de souligner le bas de caisse est parfaite...

Par

Si les politiciens et les technocrates de l'époque n'avaient pas foutu leur mer.e dans la gestion de Facel Véga , la marque existerait encore .

En France , trop de gens incompétents occupent des places importantes .

Par

En réponse à cockernoir

Si les politiciens et les technocrates de l'époque n'avaient pas foutu leur mer.e dans la gestion de Facel Véga , la marque existerait encore .

En France , trop de gens incompétents occupent des places importantes .

   

... et les exemples sont nombreux!

Dommage.

Par

Merci, belle article :bien:

Par

Les Facel restent des voitures très recherchées et chères . Elles sont très belles et réussies techniquement. Dommage qu'une fiabilité catastrophique n'ait réduit Daninos au silence ...

 

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Par

En réponse à SaxoVTS99

Les Facel restent des voitures très recherchées et chères . Elles sont très belles et réussies techniquement. Dommage qu'une fiabilité catastrophique n'ait réduit Daninos au silence ...

   

Ah? Daninos accusait le général De Gaulle d'avoir tué sa marque!:confused:

Le fait est que le Grand Charles ne supportait pas le recours à un V8 US, de sorte que les productions de Facel n'ont pas eu l' honneur d'accéder à l'Elysée. S'en est suivi une sorte de "downsizing" avant l'heure, d'où ce quatre cylindres aussi peu fiable que le V8 l'était.

Mais tout de même: un pont AR rigide sur lames:beuh: à l'époque de la DS, fallait pas avoir honte. Au reste, si la Citroën a sauvé la vie du président, on se demande ce qu'il en serait advenu avec la belle caisse de Daninos!

Par

En réponse à cockernoir

Si les politiciens et les technocrates de l'époque n'avaient pas foutu leur mer.e dans la gestion de Facel Véga , la marque existerait encore .

En France , trop de gens incompétents occupent des places importantes .

   

C'est surtout le moteur de merde Pont à Mousson qui à couler Facel

Ils ont essayé de remonter la pente avec un moteur Volvo le 1800 sur la Facel 3, mais trop tard le mal était fait

Alors que le Chrysler V8 était bien plus fiable

Par

En réponse à ricolapin

C'est surtout le moteur de merde Pont à Mousson qui à couler Facel

Ils ont essayé de remonter la pente avec un moteur Volvo le 1800 sur la Facel 3, mais trop tard le mal était fait

Alors que le Chrysler V8 était bien plus fiable

   

Moteur exigé par les " élites " de l'époque pour équiper la Facellia .

En France l'administration adore couper les ailes des " petits " .

Par

La sale impression d'être passés à côté de quelque chose de grand.Tôt ou ou tard on l'aurait eu ce moteur français fiable.Le plus dur était fait:un nom,le prestige qui auraient facilement passé les frontières.Quand on met le patriotisme là ou il n'a pas lieu d'être,ça donne ce genre de cata.Merci Mr Bellu

Par

En réponse à cockernoir

Moteur exigé par les " élites " de l'époque pour équiper la Facellia .

En France l'administration adore couper les ailes des " petits " .

   

Bien peu de rapport avec l'administration publique que la fin de l'histoire Facel....

La conception d'un bête 4 cylindres, sans technologie de rupture autre qu'un double arbre à came pour animer un cabriolet destiné à considérablement élargir l'audience de la marque n'avait sur le papier rien d'un challenge impossible à tenir. Se souvenir que des marques comme Alfa ou les britanniques qui tenaient ce marché en forte expansion au début des années 60' n'auraient sans doute pas accepté avec enthousiasme l'idée de fournir un moteur à une marque qui aurait affronté frontalement leur propres offres.

Et les taxes à l'exportations n'étaient pas négligeables, rendant l'achat de ces théoriques engins sans doute fort coûteuses.

Le moteur Pont-à-Mousson s'est révélé catastrophique en terme de fiabilité, Facel a semble t'il joué le jeu en assumant les garanties ( 6 mois je pense à l'époque, à vérifier ) au delà du raisonnable, le recours en catastrophe au bloc Volvo est arrivé trop tard, la mauvaise réputation était dans le fruit.

Dans le même temps, la demande vers les modèles haut de gamme aux V8 Chrysler hyper gourmands s'essoufflait, la berline Excellence manquant de rigidité un gouffre financier, réseau de diffusion extérieur à la France peu développé ( se souvenir que certaines marques britanniques de l'époque exportaient jusqu'à 80% de leurs modèles aux U.S, faisant entrer de précieux dollars dans leurs caisses ).

Bref, la marque dût mettre la clé sous la porte, pour de bien évidentes raisons... et il n'était en effet pas dans les pratiques d'un gouvernement Gaullien du début des années 60 que de nationaliser une boite pour la sauver. Surtout quand elle ne représentait pas grand chose en matière d'emploi ou de position marché.

Y'avait bien des postes essentiels où claquer le budget de la nation en ces temps reculés : énergie, défense, éducation, télécommunications, développement autoroutier...

Alors Facel hein... :nanana:

Par

En réponse à roc et gravillon

Bien peu de rapport avec l'administration publique que la fin de l'histoire Facel....

La conception d'un bête 4 cylindres, sans technologie de rupture autre qu'un double arbre à came pour animer un cabriolet destiné à considérablement élargir l'audience de la marque n'avait sur le papier rien d'un challenge impossible à tenir. Se souvenir que des marques comme Alfa ou les britanniques qui tenaient ce marché en forte expansion au début des années 60' n'auraient sans doute pas accepté avec enthousiasme l'idée de fournir un moteur à une marque qui aurait affronté frontalement leur propres offres.

Et les taxes à l'exportations n'étaient pas négligeables, rendant l'achat de ces théoriques engins sans doute fort coûteuses.

Le moteur Pont-à-Mousson s'est révélé catastrophique en terme de fiabilité, Facel a semble t'il joué le jeu en assumant les garanties ( 6 mois je pense à l'époque, à vérifier ) au delà du raisonnable, le recours en catastrophe au bloc Volvo est arrivé trop tard, la mauvaise réputation était dans le fruit.

Dans le même temps, la demande vers les modèles haut de gamme aux V8 Chrysler hyper gourmands s'essoufflait, la berline Excellence manquant de rigidité un gouffre financier, réseau de diffusion extérieur à la France peu développé ( se souvenir que certaines marques britanniques de l'époque exportaient jusqu'à 80% de leurs modèles aux U.S, faisant entrer de précieux dollars dans leurs caisses ).

Bref, la marque dût mettre la clé sous la porte, pour de bien évidentes raisons... et il n'était en effet pas dans les pratiques d'un gouvernement Gaullien du début des années 60 que de nationaliser une boite pour la sauver. Surtout quand elle ne représentait pas grand chose en matière d'emploi ou de position marché.

Y'avait bien des postes essentiels où claquer le budget de la nation en ces temps reculés : énergie, défense, éducation, télécommunications, développement autoroutier...

Alors Facel hein... :nanana:

   

Le refus de licence d'importation de moteurs américains n'a pas aidé non plus.Cela coincide avec les gros ennuis.(Facellia).Le gouvernement lui a bien prêté 1Milliard (de vieux Francs) mais c'est pour le mettre dans les bras d'une nationalisée, à qui il a donné l'ordre,peu de temps après,d'abandonner Facel.Rover était intéressé,mais plutôt couler que de la laisser à un Anglais.On avait le patriotisme chatouilleux à l'époque.

Par

Très bon article mais on aurait aimé plus de photos !

Par

A ceux qui critiquent sans savoir, je les invite à consulter le rapport de la Cour des Comptes que tout le monde peut aller consulter dans ses archives concernant la Société Facel ; en conclusion de l’étude sur les comptes de celle-ci on y lit :

Situation au 30 juin 1963 :

• Débitrice de plus de 18 millions (1,8 milliard d’anciens francs) envers le Trésor Public et la Sécurité Sociale.

• Passif total : il atteindrait les 30 millions (3 milliards d’anciens francs).

Fallait-il continuer à ouvrir les vannes de l’Etat au détriment des contribuables (après un premier prêt de l’Etat d’un milliard d’anciens francs en 1962) ?

Le Gouvernement (et en première ligne le Ministre des Finances), ne pouvait que dire non.

Endettée jusqu’au cou, la conclusion était claire : la société Facel était devenue insauvable…

____

PS : Quant à ceux qui évoquent le président de Gaulle, je leur dirais qu’il avait d’autres chats à fouetter (la guerre d’Algérie entre autres) que de s’occuper d’un constructeur somme toute marginal comme l’était Facel dont les voitures ne se vendaient qu’au compte-gouttes et de moins en moins (moins de 3 000 en dix ans).

Par

En réponse à Straton

A ceux qui critiquent sans savoir, je les invite à consulter le rapport de la Cour des Comptes que tout le monde peut aller consulter dans ses archives concernant la Société Facel ; en conclusion de l’étude sur les comptes de celle-ci on y lit :

Situation au 30 juin 1963 :

• Débitrice de plus de 18 millions (1,8 milliard d’anciens francs) envers le Trésor Public et la Sécurité Sociale.

• Passif total : il atteindrait les 30 millions (3 milliards d’anciens francs).

Fallait-il continuer à ouvrir les vannes de l’Etat au détriment des contribuables (après un premier prêt de l’Etat d’un milliard d’anciens francs en 1962) ?

Le Gouvernement (et en première ligne le Ministre des Finances), ne pouvait que dire non.

Endettée jusqu’au cou, la conclusion était claire : la société Facel était devenue insauvable…

____

PS : Quant à ceux qui évoquent le président de Gaulle, je leur dirais qu’il avait d’autres chats à fouetter (la guerre d’Algérie entre autres) que de s’occuper d’un constructeur somme toute marginal comme l’était Facel dont les voitures ne se vendaient qu’au compte-gouttes et de moins en moins (moins de 3 000 en dix ans).

   

Oui, mais dans le rapport on ne dit pas les causes,que je cite plus haut,de ce naufrage.Même si financièrement c'était pas brillant,avant qu'on n'oblige Facel à se fournir en moteurs français,il vendait 3 voitures sur 4 à l'étranger.Il avait une image et du prestige,qu'il aurait pu garder en s'associant avec Rover.

Par

En réponse à p.martin.pm

Oui, mais dans le rapport on ne dit pas les causes,que je cite plus haut,de ce naufrage.Même si financièrement c'était pas brillant,avant qu'on n'oblige Facel à se fournir en moteurs français,il vendait 3 voitures sur 4 à l'étranger.Il avait une image et du prestige,qu'il aurait pu garder en s'associant avec Rover.

   

Et puis, pourquoi Daninos a-t-il accusé De Gaulle d'avoir "tué Facel"? Rien à faire: quand on affirme que le Grand Charles ne supportait pas que LA voiture de prestige française soit propulsée par un moteur US, ça lui ressemble tout à fait. Il avait bel et bien les Ricains dans le nez! (ce qui n'est pas rien!)

Par

J'ai toujours entendu que c'était Giscard secrétaire d'état aux finances qui avait refusé un autre prêt alors que la boîte était en train de remonter grâce au moteur Volvo. Il y a quelques années je suis allé à la réunion annuelle des facellistes près de Dreux. Elles n'étaient pas encore devenues hors de prix, c'était juste des passionnés pas spécialement riches. Alignées dans la cour, c'était des voitures sublimes, des plus gros modèles v8 aux Facel 2. Sobriété et élégance à la française. L'ex chef carrossier chez qui avait lieu la réunion parlait avec émotion des carrosseries finies à la main au petit marteau et qu'ensuite il examinait pour déceler le moindre défaut. On faisait mieux que les Rolls, me disait il... Et avait raison... C'était formidable de voir encore autant de passion et d'amour de la marque plus de 30 ans après.

Par

En réponse à VARVILO

Ah? Daninos accusait le général De Gaulle d'avoir tué sa marque!:confused:

Le fait est que le Grand Charles ne supportait pas le recours à un V8 US, de sorte que les productions de Facel n'ont pas eu l' honneur d'accéder à l'Elysée. S'en est suivi une sorte de "downsizing" avant l'heure, d'où ce quatre cylindres aussi peu fiable que le V8 l'était.

Mais tout de même: un pont AR rigide sur lames:beuh: à l'époque de la DS, fallait pas avoir honte. Au reste, si la Citroën a sauvé la vie du président, on se demande ce qu'il en serait advenu avec la belle caisse de Daninos!

   

D’après les témoignages écrits de ceux qui l’on connu, Daninos était un brin paranoïaque, incapable d’assumer la responsabilité d’un échec et rejetant automatiquement la faute sur un bouc émissaire, et là il avait visé haut : rien moins que… le Président de la République !

La fake news propagée par les adorateurs des Facel Véga selon laquelle le Général de Gaulle aurait refusé une voiture officielle sous prétexte qu’elle avait un moteur américain est immédiatement démenti par les faits et les photos d’époque : lors des parades officielles et lors des visites des chefs d’état étrangers (voir les photos avec Kennedy et Khrouchtchev), de Gaulle utilisait toujours l’une des deux Simca Présidentielles décapotables (4 PR 75 et 5 PR 75) mues toutes deux - comme chacun sait (ou devrait le savoir) - par le V8 Ford monté sur toutes les Vedette Simca (licence US).

Par

Merci Mr Bellu pour cet article excellent.

Aurions nous le droit un jour à un article sur l'histoire de MVS - Venturi ?

Monica automobiles ?

 

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