Emissions de CO2 : Toyota reste le champion en France

Le dioxyde de carbone n'est pas un polluant, c'est un gaz à effet de serre. En clair, s'il participe au réchauffement climatique, il n'a pas de conséquence directe sur notre santé, contrairement aux oxydes d'azote (NOx), très nocifs pour nos poumons.

Pourtant, il reste une valeur référence en matière de rejets automobiles (la faute au système de bonus/malus, dont les montants sont calculés en fonction des émissions de CO2). L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) calcule chaque année la moyenne des rejets de CO2 des modèles vendus par chaque constructeur en France. Et pour la cinquième année de suite, le meilleur élève est Toyota, avec 100,66 g/km, soit une baisse par rapport à 2015 de 0,61 g/km.

Rien d'étonnant, le japonais étant le spécialiste des modèles hybrides. L'année dernière, une Toyota sur deux vendues dans l'Hexagone combinait essence et électricité. La part a même grimpé à 60 % au cours du premier trimestre 2017, grâce notamment au succès du C-HR. À coup sûr, Toyota passera sous la barre symbolique des 100 g cette année. En 2010, les émissions moyennes chez Toyota étaient de 127 g/km.

Dans le classement de l'Ademe, Toyota est talonné par le groupe PSA, avec des rejets moyens de 102,49 g/km, une bonne valeur quand on sait que les firmes françaises vendent encore peu d'hybrides. Vient ensuite Renault, avec 107 g/km, en très légère baisse (107,83 g en 2015). On notera que des firmes voient leur moyenne de CO2 progresser. Chez Ford, elle passe de 115,44 à 118,01 g ! Hausse également chez Mercedes, avec 120,01 au lieu de 117,63 g.