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2. Hyundai i20 (2024) - Sur la route : vorace

 

Essai vidéo - Hyundai i20 (2024) : un restylage timide

Techniquement, aucune modification. L’offre est toujours exclusivement orientée vers l’essence avec en entrée de gamme un 4 cylindres atmosphérique de 84 ch et en tête de gondole un 3 cylindres suralimenté de 100 ch. Ce dernier est microhybridé et peut être au choix associé à une boîte mécanique 6 rapports ou à double embrayage à 7 rapports (+ 1 600 €). Cette hybridation légère assurée par un alterno-démarreur renforcé soulage le moteur thermique dans les phases énergivores. Sur le papier il améliore les consommations mais aussi les taux de CO2. Au maximum, en 2024, la Hyundai i20 subira un malus écologique de 125 € (121 g de CO2/km).

il faudra impérativement engager le mode "Sport" pour obtenir des accélérations dignes de ce nom.
il faudra impérativement engager le mode "Sport" pour obtenir des accélérations dignes de ce nom.
La boîte automatique au fonctionnement agréable est facturée 1 600 €.
La boîte automatique au fonctionnement agréable est facturée 1 600 €.

Pour ne pas subir l'anesthésie générale dont souffre le 3 cylindres en mode "confort" ou "éco" (mode par défaut), il faudra activer le mode « Sport ». Une programmation qui touche le temps de réponse du moteur et de la boîte de vitesses automatique, lorsque l’option est cochée. Le conducteur bénéficie alors d’accélérations et de relances un peu plus vigoureuses. Malheureusement, la i20 ne fait pas de miracles en matière de consommation avec une moyenne de 6,8 l/100 km relevée sur un parcours mixte d’environ 500 km, le tout réalisé en mode « Normal » et à rythme de sénateur. Une consommation élevée pour un véhicule facturé au prix d’une Toyota Yaris (hybride totale) de milieu de gamme. 

Le châssis plutôt ferme profite d’avantage à la tenue de route qu’au confort. La coréenne s’avère stable et rassurante sur autoroute, plutôt efficace sur route secondaire mais assez sèche en suspension, notamment en raison des jantes de 17’’ équipées de pneu taille basse. On peste également contre sa direction à assistance électrique aseptisée et peu réactive, notamment quand il s’agit de manœuvrer ou d’enchaîner rapidement des trajectoires.  

L’impressionnante armada de sécurité active (cf : page équipement) que comprend cette version haut de gamme est rassurante. Trop peut-être, car ces technologies sont particulièrement intrusives. Il est possible de les désactiver, mais elles se réactivent à chaque redémarrage.

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