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Jean d'Ormesson, homme libre et amateur d'automobile

Dans Loisirs / Livres

Pierre-Olivier Marie

L'écrivain et académicien Jean d'Ormesson est mort cette nuit d’une crise cardiaque. Son goût des belles choses touchait également l’automobile, et notamment un cabriolet Mercedes qu'il conservera pendant quatre décennies.

Jean D'Ormesson au volant de sa Mercedes SL, un cabriolet doté d'un hard-top.
Jean D'Ormesson au volant de sa Mercedes SL, un cabriolet doté d'un hard-top.

On ne retracera pas ici le parcours complet de l’écrivain et académicien Jean d’Ormesson, décédé la nuit dernière d'une crise cardiaque. En 92 ans, l’homme aura eu une vie très riche (écrivain, journaliste, patron du Figaro…), que résume parfaitement cet article du Monde. L’homme parlait vite une langue élégante, ce qui lui faisait aussi de lui un « bon client » des plateaux de télévision. On connaît moins son goût de l'automobile, qui s’est concrétisé par l’acquisition d’un cabriolet Mercedes SL (type R 107) qu’il conservera pendant plus de 40 ans, et finira par troquer contre une Smart. Caradisiac vous livre ici quelques des citations « automobiles » de Monsieur d'O.

« J'ai eu souvent des décapotables, des voitures pour une ou deux personnes, avec leur brosse à dents et leur insouciance. La destination ? A peu près toujours la même : Saint- Tropez, Antibes-Juan-les-Pins, à moins que l'on ne paresse en cours de route sur le cours Mirabeau, le roi René, les Deux Garçons, les petits marchés parfumés sous l'altier palais italien de Saint-John-Perse, dans Aix, la romaine.(...) J'ai beaucoup parlé de voitures avec Morand, pas de technique, de soupapes ou de carburation, mais de confort, de performances. Il y a eu notamment un cabriolet Mercedes dont les portes s'ouvraient vers le haut ce qui donnait à la voiture un air de papillon. À l'époque, il n'y avait pas de limitation de vitesse et nous en abusions l'un et l'autre. »

« J'avais dû mettre toutes mes économies dans cette voiture [une Peugeot 203 achetée en 1950, NDLR], achetée, je m'en souviens, rue de l'Université, au garage Darl'mat, chez Monsieur Friquet. (...) Pour moi, c'était un instrument d'évasion, du départ vers le sud, vers Saint Tropez, et surtout vers l'Italie. Je me suis baladé à Florence, à Rome, à Naples ...C'est là, d'ailleurs, qu'on m'a volé ma veste grâce à la bonne vieille technique de la pêche à la ligne : pendant que je roulais, des motards équipés comme pour la pêche au gros lançaient l'hameçon sur la banquette arrière et ramenaient ce qu'ils pouvaient. »

« Je conduisais tellement mal ! J'adorais aller en Autriche, en Carinthie, en Styrie. Je passais par la Suisse. Une année, j'étais parti avec une jeune fille. Elle en est restée verte. C'était dans les Alpes. Il y avait des tournants très serrés. J'ai pris le virage à gauche, en face il y avait quelqu'un. Il a emprunté la voie de droite et nous nous sommes croisés. Après, on s'est arrêté et on s'est serré la main. On avait eu une sacrée frousse.»

 Extrait d'une Interview au Temps: « Quand j’étais jeune, j’aimais beaucoup trois choses. D’abord, les voitures. Dans un coup de folie, j’ai acheté d’occasion, il y a quarante ans, un très joli cabriolet Mercedes que j’ai toujours. Ensuite, les chemises et les souliers. J’allais à Rome chez un bottier très élégant, le Cavaliere Gatto. J’achetais souvent mes chemises chez Charvet, ou chez Hilditch & Key. Mais tout cela m’a passé. »

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