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Montpellier : il est condamné six ans plus tard pour conduite en état d'ivresse après avoir été dénoncé

C'est une première en France : un automobiliste de la région montpelliéraine a été condamné pour conduite en état d'ivresse à 500 € d'amende et six mois de retrait de permis... six ans après les faits, sur simple dénonciation. Le jugement a été confirmé en appel.

Montpellier : il est condamné six ans plus tard pour conduite en état d'ivresse après avoir été dénoncé

Voilà une histoire inédite qui risque de faire beaucoup de bruit. Le début remonte à 2009, lorsque Jérémy, un automobiliste de la région de Montpellier rentre chez lui après une soirée et accroche une auto qui est garée. L'homme se rend à son domicile et contacte ensuite l'assurance qui règle le problème avec la voiture abîmée, en stationnement. Tout rentre donc dans l'ordre, sauf que six ans plus tard, il est convoqué par le tribunal pour conduite en état d'ivresse.

 

Un témoin avait en effet contacté la police pour signaler que l'homme était rentré chez lui en "titubant" et qu'il sentait l'alcool. Jérémy s'explique : "Le témoin a écrit qu'il m'avait vu tituber en sortant du véhicule… Je venais d'avoir un accident ! Alors oui, je n'étais pas en grande forme. De plus, j'étais effondré moralement car je venais tout juste d'acheter cette voiture. J'ai contacté ensuite mon assurance et il n'y a eu aucun problème avec le propriétaire du véhicule abîmé" (Figaro).

 

Le 31 janvier 2013, Jérémy est condamné à 300 € d'amende et cinq mois de suspension de permis après avoir été entendu par la police. Il avait reconnu avoir bu deux verres mais avait réfuté l'état d'ivresse. Il décide donc de faire appel, mais c'est la double sentence : 500 € d'amende, et six mois de suspension de permis.

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Le plus grave, dans cette histoire, n'est pas le fait que cet homme ait possiblement roulé en état d'ivresse (on ne pourra jamais le prouver, aucun contrôle ni prise de sang n'ayant été effectué), mais plutôt que la justice ait rendu un jugement aussi lourd sur une simple déclaration, sans preuve. En espérant que cela ne fasse pas jurisprudence...

 

 

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