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Ne tardez pas pour faire le plein!

Dans Pratique / Budget

Pierre-Olivier Marie

Ce lundi matin, les cours du baril repartent à la hausse à la suite de l'attaque du Hamas contre Israël.

Ne tardez pas pour faire le plein!

Le prix du carburant n’en finit plus d’inquiéter. Au dernier pointage officiel publié par les pouvoirs publics, le prix moyen du gazole et du SP95 dans l’Hexagone s’établissait à 1,91 €, valeur bien sûr variable selon les zones géographies et le réseau de distribution. Il n’est ainsi pas rare que le prix du litre dépasse les 2 €.

Mais ça, c’était avant l’attaque surprise du Hamas contre Israël ce week-end, laquelle a eu pour conséquence directe une hausse 4,7% (à 86,86 $) du cours du baril de Brent ce lundi matin. Dans le même temps, le WTI américain grimpait à 88,39 $ à l’ouverture des marchés asiatiques, chiffre qui traduit une hausse de 4,5%.

«Ce qui est déterminant pour les marchés est de savoir si le conflit reste contenu ou s'étend à d'autres régions, en particulier à l'Arabie saoudite», déclarent deux analystes de chez ANZ cités par l’AFP. «Dans un premier temps au moins, les marchés semblent penser que la situation restera limitée en termes de portée, de durée et de conséquences sur les prix du pétrole. Mais on peut s'attendre à une plus grande volatilité.».

Face à la période d’incertitudes qui s’ouvre, il apparaît plus que judicieux de faire son plein dans les jours qui viennent.

La hausse des prix à laquelle on assiste depuis plusieurs mois est notamment due à la stratégie de baisse de production de l’Opep+, qui cherche à conserver des cours élevés.

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Et quand on ajoute, comme c’est le cas en France, une taxation qui s’élève à environ 60% du prix du litre à la pompe, on atteint les prix délirants affichés dans les stations-services.

« Si l’Etat nous ajoute des taxes, on reconsidérera la mesure. » Patrick Pouyanné, PDG de Total

Par ailleurs, le fait que Total, acteur essentiel de la distribution de carburant, ait plafonné ses tarifs à 1,99 € par litre dans 2 500 stations à travers pays depuis plusieurs semaines avait quelque chose de rassurant (toutes proportions gardées) pour les automobilistes.

Mais vendredi dernier, Patrick Pouyanné a menacé de mettre fin à cette mesure en réaction au projet gouvernemental de prolonger l’an prochain la taxe sur les superprofits des raffineurs. « Le gouvernement demande à prolonger. Mais s'il veut aussi mettre des taxes sur le raffinage, je ne sais pas si on le prolongera », a le patron du géant pétrolier au média ActuLyon.

« Nous avons fait le choix de protéger les Français et ça marche puisque 2.500 stations sont concernées par le 1,99 euro. On le fait comment ? Pas parce que nous gagnions de l'argent sur le raffinage. On le fait parce que TotalEnergies a son siège en France et qu'on a décidé au niveau de la compagnie de protéger les Français, parce qu'on a un attachement au pays. On ne le fait pas dans tous les pays. »

On le voit, le sujet du pétrole cher restera sur la table de nombreux mois encore. Dans ce contexte, relevons la proposition du think tank Terra Nova, publiée ce matin.

Celle-ci consisterait à alléger la taxation des carburants en cas d’envolée des cours, et à l’alourdir en cas de baisse : «en cas d'envolée des prix internationaux du baril, le taux de taxe pourrait diminuer afin d'atténuer l'impact sur les prix à la pompe. Inversement, le taux de taxe augmenterait lorsque les prix baissent, afin de préserver l'incitation à décarboner

Ce serait donc en quelque sorte le retour de la TIPP flottante, instaurée par le gouvernement Jospin de 2000 à 2002. Un système au principe louable, même si Terra Nova rappelle que celui-ci butait sur trois écueils : les hausse et baisses devaient être votées au Parlement, sa mise en place restait complexe et les répercussions à la pompe étaient lentes.

Un autre modus operandi, plus efficace, serait donc à trouver aujourd’hui. Car face à l’urgence que représentent les prix de l’essence, il est plus que temps de trouver des solutions rapides.

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