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Peugeot 308 II : les meilleures et les pires versions en occasion

Dans Guide fiabilité / Actu occasion

Manuel Cailliot

Elle a été la meilleure vente de la catégorie des compactes durant presque toute sa carrière en France. La 308 II est en conséquence très présente sur le marché de la seconde main. Mais toutes les versions ne se valent pas. Lesquelles sont les meilleures, lesquelles sont les pires ? Caradisiac vous aide à choisir.

Peugeot 308 II : les meilleures et les pires versions en occasion

Présentée fin 2013, la compacte sochalienne, aux prestations semblant délibérément calquées sur celles de la Volkswagen Golf, a rapidement pris le leadership sur le segment des berlines compactes. Elle s'est même invitée sur la troisième marche du podium des ventes toutes catégories confondues en 2015. Et au niveau mondial, elle a trouvé presque 1,4 million de clients entre 2013 et 2021, dont près de 460 000 dans l'Hexagone.

Fort logiquement, on la retrouve donc aujourd'hui en grand nombre sur le marché de la seconde main. Pour vous donner une idée, on trouve à ce jour presque 5 300 petites annonces de 308 de seconde génération sur La Centrale, et pas loin de 14 000 sur le bon coin. De quoi pouvoir trouver LE modèle qui vous convient.

Mais parmi cette foultitude de propositions et de modèles, tous ne se valent pas. Certaines versions sont à privilégier, quand d'autres sont carrément à éviter, pour différentes raisons que nous expliciterons. Pour vous aider à choisir, nous avons donc fait le tri, et séparé le bon grain de l'ivraie.

 

Une carrosserie 5 portes ou break SW ?

La 308 II a été commercialisée en version de carrosserie 5 portes (la 3 portes a été écartée par Peugeot, elle se vendait trop peu sur la première génération), ainsi qu'en version break baptisée SW.

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Berline ou break ? Ce sera selon vos besoins. Le second amène un gros volume de coffre (610 litres contre 420), mais aussi 33 cm de plus à garer. Les décotes en occasion se valent.
Berline ou break ? Ce sera selon vos besoins. Le second amène un gros volume de coffre (610 litres contre 420), mais aussi 33 cm de plus à garer. Les décotes en occasion se valent.

Entre les deux, 33 cm de différence en longueur (4,25 m contre 4,58 m), un empattement allongé de 12 cm pour le break (2,61 m contre 2,73 m), et bien sûr, un volume de coffre plus avantageux. Il passe en effet de 420 litres (une valeur déjà respectable pour une berline compacte), à 610 litres, ce qui est carrément excellent.

Bien sûr, le break aura pour inconvénient d'être bien plus difficile à garer en ville. Mais sa capacité d'emport de bagages est largement supérieure, tout comme son volume maxi banquette rabattue, qui passe de 1 228 litre à 1 660 litres. Si vous déménagez souvent de gros objets, c'est clairement le choix qu'il faut faire.

Mais si a contrario vous transportez peu ou rarement, la compacité de la berline sera un avantage. Les différences sont par ailleurs minimes, en matière de consommation, ou de décote. 

Verdict : au risque d'enfoncer ici une porte ouverte, la meilleure version sera celle la plus adaptée à votre besoin d'espace, point.

 

Un modèle avant ou après restylage ?

Mettons de côté, bien sûr, le fait que cela conditionne le budget nécessaire à un achat, pour se focaliser sur ce que cela a pu apporter ou retirer à la 308.

Le restylage a apporté un look plus dynamique (à droite), mais aussi la disparition progressive de moteurs fiables, tandis qu'un moins fiable a été un peu fiabilisé en fin de carrière (le 1.2 Puretech).
Le restylage a apporté un look plus dynamique (à droite), mais aussi la disparition progressive de moteurs fiables, tandis qu'un moins fiable a été un peu fiabilisé en fin de carrière (le 1.2 Puretech).

Le restylage de septembre 2017 a été l'occasion de revoir le style de la partie avant de la compacte au lion. Calandre plus verticale, nouveau bouclier au look plus dynamique le caractérisent. Mais l'équipement s'est aussi enrichi de nouvelles aides à la conduite (lecture des panneaux, détecteur de fatigue, conduite autonome de niveau 2, etc.) et de nouveaux moteurs et transmissions sont apparus, comme le diesel 1.5 BlueHDI 130, ou la boîte auto EAT8 (au lieu de EAT6) sur le BlueHDI 180. En 2018, la version 1.6 Puretech GT passe de 205 à 225 ch.

Avant restylage (enfin surtout en début de carrière), les moteurs étaient ceux de l'ancienne 308 (1.6 THP en essence ou 1.6 HDI et e-HDI en diesel par exemple). Des moteurs plus anciens d'une génération donc, mais à la fiabilité plus éprouvée.

Donc pour certains, un modèle restylé sera indispensable, pour d'autres, pas du tout. Il a tout de même globalement bonifié la voiture, ne serait-ce qu'au niveau de la fiabilité du 1.2 essence. En effet, le 1.2 Puretech 130 ch introduit en 2014, pâtit de gros soucis de fiabilité (distribution en particulier). Ils ont été en grande partie résolus lors d'un rappel de fin 2020, portant sur les exemplaires fabriqués jusqu'en avril 2017. Les modèles 1.2 restylés sont donc plus fiables, même si les soucis de distribution ont continué après 2017. Reste aussi qu'un modèle antérieur mais mis à niveau ne posera a priori pas plus de problème non plus.

Verdict : égalité. Ce sera aussi selon votre budget.

 

Quelles motorisations privilégier ?

La 308 de seconde génération a été dotée d'un assez grand nombre de moteurs durant sa carrière. On trouve en essence le 1.2 VTi 82 ch, le 1.6 THP 125, le 1.6 THP 155, le 1.6 THP 205/225, le 1.6 THP 270 (celui de la GTI), le 1.2 Puretech 110, et le 1.2 Puretech 130 (baptisés e-THP au tout début de commercialisation). En diesel, on a en début de carrière les 1.6 HDI 92 et e-HDI 115, puis les 1.6 BlueHDI 100 et 120, le 2.0 HDI en 150 et 180 ch, puis plus tard le 1.5 BlueHDI 100/130.

Tous les moteurs ne se valent évidemment pas. Ni en matière de performances, bien sûr, ni en matière de fiabilité.

Tous les moteurs de la 308 II ne se valent pas. Les plus fiables sont les 1.6 et 2.0 BlueHDI, et les 1.6 THP 125/155/205/225 ch.
Tous les moteurs de la 308 II ne se valent pas. Les plus fiables sont les 1.6 et 2.0 BlueHDI, et les 1.6 THP 125/155/205/225 ch.

Pour éviter de se retrouver sous-motorisé, il vaut mieux d'emblée écarter les 1.2 VTi 82 ch et 1.6 HDI 92. La 308 est légère certes, mais ces deux moteurs manquent un peu de puissance pour rendre la compacte à l'aise en toutes situations, surtout le 1.2 82 ch.

Les 1.2 Puretech 110 ch ou 130 vont très bien à la voiture et lui donnent un dynamisme satisfaisant. Mais nous l'avons dit, la fiabilité est sujette à caution. Tant qu'à faire, un 1.6 THP 125 (très rare sur le marché) ou un THP 155 seront à privilégier. Ils ont été fiabilisés avec le temps.

Si vous voulez carrément de la sportivité, optez pour le 1.6 THP en version 205 ch, voire 225 ch (lui aussi assez rare). La 308 ainsi motorisée devient une vraie petite GT.

La GTI et son 1.6 de 270 ch est tonitruante. Très performante car très légère. Mais son niveau de confort, ultra-ferme, en fait une auto plus difficile à vivre au quotidien.

Du côté des diesels, le e-HDI 115 est un excellent moteur, sobre, vif et discret. Le 1.6 BlueHDI qui l'a remplacé est plus sonore. Le 2.0 BlueHDI 150 ch et sa version gonflée à 180 ch sont d'excellents moteurs, fiables, performants et toujours sobres. Mais ils sont bien plus chers sur le marché de la seconde main. Si vous avez le budget, ce sont ceux à privilégier toutefois. La boîte auto EAT6 ou EAT8 ensuite, leur va comme un gant.

Le récent 1.5 BlueHDI 100/130 est un très bon moteur diesel. Mais lui aussi commence à souffrir de défauts de fiabilité concernant sa distribution et le système de dépollution AdBlue. La version 100 ch est un peu tendre en performance.

Verdict :

Les moteurs à éviter : 1.2 VTi 82 ch, 1.2 Puretech 110 et 130 avant 2018, 1.6 HDI 92, 1.6 BlueHDI 100, 1.5 BlueHDI 100.

Les moteurs à privilégier : 1.6 THP 125, 1.6 THP 155, 1.6 THP 205/225, 1.6 Blue HDI 120, 2.0 BlueHDI 150 et 180 ch.

 

Quelles finitions privilégier ?

La 308 II proposait à son lancement quatre niveaux de finition : Access, Active, Allure et Féline. Puis un peu plus tard arrivent les GT Line et GT, à la présentation plus sportive.

L’entrée de gamme Access comprend 6 airbags, l’ESP, la climatisation manuelle, le contrôle de la pression des pneus, la radio CD avec Bluetooth et prise USB, le régulateur-limiteur de vitesse et les vitres avant électriques.

Le second niveau Active est beaucoup plus attractif car on profite de la tablette tactile, de l’aide au stationnement arrière, de l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces, de la climatisation automatique bizone, des jantes alliage 16 pouces, du régulateur-limiteur de vitesse  ainsi que de 4 vitres électriques.

La finition Allure ajoute l’aide au stationnement avant, les antibrouillards, le frein à main électrique, la navigation, les feux « full LED » (première sur une française), les sièges avant sport et les rétroviseurs électriques.

Enfin, le haut de gamme Féline bénéficie de l’accès et démarrage sans clé, du pack Driver Assistance (régulateur de vitesse actif – extrêmement rare sur une berline tricolore- , alerte de risque de collision et freinage automatique), des jantes alliage 17 pouces, de la sellerie tissu-alcantara, du toit panoramique et des vitres arrière surteintées.

Les finitions GT Line et GT ont un intérieur (et un extérieur) spécifique à la présentation plus sportive. Mais elles sont plus chères. Une finition Allure est déjà un bon compromis prix/équipement.
Les finitions GT Line et GT ont un intérieur (et un extérieur) spécifique à la présentation plus sportive. Mais elles sont plus chères. Une finition Allure est déjà un bon compromis prix/équipement.

Les GT Line et GT calquent leur équipement sur la finition Féline mais affichent des attributs de carrosserie plus sportifs (boucliers, bas de caisse, double sortie d'échappement, grosses jantes) et un intérieur spécifique (surpiqûres sur la sellerie et la planche de bord, Alcantara ou cuir, pédalier alu, etc.). La GT, obligatoirement accouplée aux moteurs THP 205/225 ou BlueHDI 180, est plus chère que les autres en occasion, logiquement.

À partir de 2016, les finitions Allure et GT Line s'enrichissent de la caméra de recul et de l'accès et démarrage main-libre.

Il y a aussi eu en 2014, 205 et 2018 des séries spéciales (respectivement Sensation, Style et TechEdition), qui sont intéressantes car elles ajoutent des équipements tout en serrant les prix.

Évidemment, les prix en occasion ne sont pas les mêmes selon que l'on observe une entrée de gamme Access ou une GT Line. Et ne parlons pas de la GTI, à l'équipement complet certes, mais encore bien plus onéreuse.

Verdict : notre coup de cœur va aux finitions Active, Allure et GT Line. Il faut par contre éviter l'entrée de gamme Access, dépouillée, et difficile à revendre. Mais sachez que certains modèles Féline ne sont pas plus chers sur le marché que les Allure, si on cherche bien et qu'on est patient. Pour ceux qui aiment un look dynamique, la GT Line sera toute indiquée.

Notre conseil : bien comparer les annonces, car des finitions supérieures peuvent être affichées au même tarif que d'autres, moins bien équipées, pour un kilométrage équivalent.

 

LE BILAN

Entre un large choix de moteurs, de finitions, et des soucis de fiabilité qui brouillent les pistes, pas évident de définir LA ou LES meilleure(s) version(s) de 308 II sur le marché de l'occasion. Mais si l'on doit faire un choix, le modèle idéal sera en essence une 308 1.6 THP (125 ou 155) en finition Allure, et en diesel un modèle 1.6 BlueHDI 120 ou 2.0 BlueHDI 150 en finition Allure toujours. La variante de carrosserie à privilégier sera selon vos besoins, une berline ou un break.

Le souci, c'est que les THP ont rapidement disparu, pour laisser place aux 1.2 Puretech. Dès 2016, on ne trouve plus qu'eux. Et la fiabilité est alors à surveiller de (très) près. Le 1.2 Puretech 110/130 ch n'est pas un mauvais moteur, mais seulement quand il fonctionne bien ! Il faut donc véritablement porter son choix sur un modèle à l'entretien limpide, mis à niveau par voie de rappel le cas échéant, et soigner l'entretien et la surveillance durant toute votre durée de possession.

Même problème avec les diesels. À partir de 2018, les 1.6 BlueHDI et 2.0 BlueHDI disparaissent progressivement, et reste un 1.5 BlueHDI qui s'est avéré avec le temps moins fiable.

Pour résumer, il vaut mieux porter ses choix sur des 308 II de début de carrière, mais c'est incompatible quand on veut une occasion assez récente. Dans ce cas, porter son attention sur un autre modèle d'une autre marque, moins risqué, est peut-être une bonne idée.

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