Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Prise en mains - Nissan BladeGlider concept : improbable réalité

Dans Futurs modèles / Concept-cars

Alain Dalbera

A l’origine, le Nissan BladeGlider est un concept présenté au Salon de Tokyo en 2013, donnant une vision de la mobilité de demain par la marque japonaise. Trois ans plus tard, le prototype est de retour au Salon de Genève avec une différence : cette fois, il roule !

Prise en mains - Nissan BladeGlider concept : improbable réalité

Il est des choses dans la vie qui ne se refusent pas, et avoir la chance de prendre le volant d’un concept-car en fait partie. Rendez-vous est donc pris sur la piste du Drinving Center du circuit Paul Ricard pour un essai de ce véhicule hors du commun, et qui pour la petite histoire avait juste quitté la veille son stand du dernier salon de Genève.

Prise en mains - Nissan BladeGlider concept : improbable réalité

Le BladeGlider pourra rappeler la DeltaWing, la voiture de course ayant participé aux 24 Heures du Mans en 2012. La forme triangulaire provient de la différence de taille des voies avant et arrière, à savoir respectivement 1 m et 1,85 m. Cela influe également sur la disposition des  sièges, puisque le véhicule peut emporter 3 personnes : un conducteur en position centrale, et deux passages situés juste derrière lui, de part et d’autre.

 

Prise en mains - Nissan BladeGlider concept : improbable réalité

Prise en mains - Nissan BladeGlider concept : improbable réalité

 

Autre différence majeure avec la Deltawing, alors que le véhicule était propulsé par un moteur Nissan 1,6 l turbo, le BladeGlider est pour sa part entièrement électrique. Il dispose d’une batterie de 220 kW. Chaque roue est équipée d’un moteur indépendant délivrant 177ch. La puissance totale est annoncée pour 268 ch. En termes de performances, le véhicule abat le 0 à 100 km/h en moins de 5 s, et dépasse les 190 km/h en vitesse de pointe.

Prise en mains - Nissan BladeGlider concept : improbable réalité

Prendre place à bord d’un prototype sportif et roulant n’est pas courant, et comme qui dirait : « cela donne les chocottes ». L'accès est heureusement facile grâce aux portes à ouverture inversée (ce n’était pas le cas sur le concept d’origine). Une fois installé, on se demande si les boutons au volant, les palettes, et les écrans ne vont pas solliciter toute notre attention, au détriment de la conduite. Clairement, non ! Les écrans représentent les rétroviseurs, et sur une piste sans adversaire pour vous doubler, cela sert peu. Les boutons correspondent à des modes de conduite, à l’enclenchement de la marche avant… en fait une fois le commutateur calé sur D2 pour avancer, il n’y aura plus grand-chose à gérer à part les trajectoires.

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

Et justement, le premier virage réserve déjà une surprise avec une pédale de frein proéminente, et pourtant surprenante dans sa position, un peu trop éloignée sur la gauche. Cela incite à faire au moins un tour de reconnaissance pour être sûr de trouver ses repères, et ne pas finir sa course hors piste en ratant un virage, ce qui sera la crainte du jour. Pourtant, la prise en main est tellement facile que l’on se surprend à hausser le rythme tour après tour. On se dit que ce n’est pas raisonnable, mais on tente quand même, et ça passe ! Le BladeGlider ne demande pas d’avoir un pilotage fin pour se faire plaisir. Le système de vectorisation de couple qui permet de répartir ce dernier à droite, ou à gauche, afin d’éviter tout sous-virage, fait merveille. 

La poussée est immédiate, linéaire, et on est heureux de retrouver le moindre bout de ligne droite pour accélérer. La prise de vitesse n’est pas brutale, et une Tesla fera mieux sur l’exercice du 0 à 100 km/h, mais cela participe à cette sensation de facilité de prise en main. Quelques gravillons résonnent dans les passages de roues, un son lancinant électrique provient un peu plus fort de l’arrière gauche… En fait les bruits sont bien là, ils sont juste différents de ceux d’un véhicule thermique.

Enfin, cerise sur le gâteau, les sièges sont confortables, ce qui fait de ce véhicule un concept à mi-chemin entre la voiture de course et celle du grand public.

Prise en mains - Nissan BladeGlider concept : improbable réalité

On peut se demander quelle est la volonté de Nissan en développant sur autant d’années ce BladeGlider, improbable et si réel à la fois. Pour la marque, il s’agit d’imaginer la voiture du course du futur, dans la continuité de la Deltawing et de la ZEOD RC. Pour notre part, après une dizaine de tours, on est convaincu par ce concept qui, s’il n’est pas le plus rapide des véhicules électriques, procure une dose de plaisir et d’adrénaline que l’on a hâte de retrouver sur piste !

Photos (10)

En savoir plus sur : Nissan Blade Glider Concept

Nissan Blade Glider Concept

SPONSORISE

Essais Cabriolet

Fiches fiabilité Cabriolet

Toute l'actualité

Commentaires ()

Déposer un commentaire