Casino dans tous les sens du terme. C'est à dire 'bordel' et 'loterie'. En fait, les dirigeants de Bertone avaient semble-t'il assuré l'avenir des 1300 employés en vendant la "Carrozzeria" à la firme Gruppo Prototipo, mais depuis c'est la pagaille et aux problèmes anciens, s'en ajoutent d'autres.

Bertone : c'est Casino !

Tout d'abord, c'est la famille Bertone qui s'étripe. La mère Lilli, femme du fondateur Nuccio, qui présidait la société est apparemment entrée en conflit sévère avec ses propres filles, Barbara et Marie-Pierre qui ont été purement et simplement démises de leurs fonctions au sein de l'entreprise. Alors que Lilli Bertone décidaient de vendre à Domenico Reviglio (Gruppo Prototipo) et sa promesse de 153 millions d'euros d'investissement sur 3 ans (1/3 de sa poche, et 2/3 de banques) ainsi que la garantie de garder environ 800 employés et les locaux, les filles préféraient l'offre de reprise (et de relance) de Rossignolo, un ex-manager de Fiat qui assurait pouvoir garder 1000 des employés tout en relançant l'activité.

Devant cette imbroglio familial, le Tribunal de Turin en charge de gérer la "faillite" de Bertone a avancé au 10 janvier, au lieu du 24, la date de la convocation des instances dirigeantes de la Carrozzeria et des repreneurs. C'est après avoir entendu et étudier le plan de relance que le tribunal donnera un avis et tranchera.

Bref, l'avenir de Bertone n'est pas encore assuré.

Et pendant ce temps, Pininifarina est au courant.

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