Rien à craindre en ce qui concerne les garnitures de l'habitacle : l'A6 bénéficie d'une qualité de construction et d'assemblage absolument irréprochable. De fait, si certaines de ses rivales accusent des "rossignols" dans la planche de bord avant d'avoir passé les 100.000 km, il n'est pas rare de voir des A6 de plus de 200.000 km sans le moindre jeu dans les plastiques.

Au niveau de la carrosserie, sous le capot ou au chapitre des organes mécaniques annexes, le constat est à peu près identique et l'A6 constitue une référence en matière de fiabilité et de résistance au temps comme aux kilomètres.

Seuls les modèles 98 et 99 ont pu connaître quelques rares faiblesses. On notera par exemple des problèmes épisodiques de rotules de train avant (possibles sur toutes les motorisations) ou encore des pompes à essence bruyantes (modèles essence), ainsi que quelques défaillances des boîtiers électroniques ou d'éventuels grippages des pompes à eau sur les 2.5 V6 TDi. Ces cas isolés ne mettent pas en cause la réputation justifiée de l'A6. Le seul "mal" chronique réside dans la consommation d'huile des V6 essence, légèrement au-dessus de la moyenne sur les 25 à 30.000 premiers kilomètres.