L'Audi A6 Avant Quattro, qui a servi de base à l'Allroad, est déjà une formidable voiture ! Ce break de luxe est légèrement revu à l'extérieur, en se parant notamment de généreuses protections d'ailes en plastique et de curieuses jantes alliage, composées de deux voiles, dont un démontable qui renforce la jante en même temps qu'il peut se changer en cas de détérioration. On note également les protections de bas de portes en aluminium, tandis que le châssis est renforcé et que le dessous de la caisse reçoit des protections.

Extérieurement donc, et hormis une garde au sol plus importante, les différences entre l'Allroad et l'A6 break ne sont pas légion. Techniquement en revanche, le travail est plus important, avec le remplacement des classiques ressorts hélicoïdaux par des boudins pneumatiques qui permettent de faire varier la hauteur de caisse sur 4 positions, un ABS adapté au tout-terrain, un ESP déconnectable et un réducteur de boîte, proposé en option ou en série selon les versions.

Ainsi, si l'Allroad Quattro paraît rivaliser avec des breaks luxueux, comme la Mercedes Classe E ou la BMW Série 5 Touring, elle entre également en concurrence directe avec des 4x4 routiers aussi réputés que le BMW X5 ou le Mercedes Classe M, ou encore le tout dernier Volvo XC90, voire avec des véhicules dotés d'un potentiel intéressant hors du bitume, à l'instar du Land Rover Freelander.

À l'intérieur, l'ambiance est celle d'une A6 classique, avec une présentation encore plus flatteuse. On retrouve donc, à bord d'une Allroad, les mêmes qualités de finition irréprochable et d'équipement complet, mais aussi le défaut récurrent de l'habitabilité limitée à l'arrière, notamment en place centrale, où le tunnel de transmission constitue une gêne non négligeable en usage familial.

En revanche, l'Allroad n'étant disponible qu'en carrosserie break, le volume du coffre saura prendre soin de vos bagages, tandis que la modularité ne prête guère le flanc à la critique.