Quelqu'un a-t-il déjà vu Jabberwocky ou Fisher King, tous 2 de Terry Gilliam ex-Monthy Python ? Non, forcément pas grand monde... A chaque fois que je vois une Mitsuoka Orochi, je me dis qu'elle conviendrait merveilleusement à l'ambiance d'un de ces films. Même si l'un deux se déroule au Moyen-Age !

Le chevalier noir du premier ou de l'apocalypse du second en Mitsuoka Orochi noire, ça pourrait le faire... mais je m'égare.

La Mitsuoka Oroshi est déjà frappante de naissance. Cette étude de style baptisée Kabuto en hommage aux armures des samouraïs finit de vous transporter dans un monde onirique où l'automobile ne se dessine pas au crayon. Chaque ligne est comme tracée par les soubresauts cérébraux inconscients d'un autiste endormi un soir de pleine lune après avoit été terrifié par le plat d'huitres servi au repas du soir !

C'est glauque (pas Timo). Mais une Oroshi c'est tout sauf joyeux. Cette version se couvre de pièces de carbone, comme pour finir la transmutation finale qui fait de la monstrueuse Oroshi, la redoutable Kabuto. Gozilla et Mister Hyde ont enfanté.

Leur progéniture, tapie dans l'ombre, me fascine déjà.

J'adore l'Orochi.

Rendez-vous au salon de Tokyo