Au chapitre de la sécurité, ces deux-là proposent, en finitions d'entrée de gamme, le "minimum syndical", l'incontournable airbag frontal conducteur. Les versions plus huppées s'enrichissent de l'airbag frontal passager et de l'ABS. N'espérez donc pas y trouver des dispositifs électroniques, tels que l'ESP, réservés aux segments supérieurs… Elles misent sur leur comportement routier, agile mais toujours très sain et prévenant, pour assurer une sécurité satisfaisante. Toutefois, en cas de choc, elles n'assurent pas une protection de très haut niveau…

Au chapitre des performances, on oubliera le petit 1 litre de 50 ch, qui assure le minimum de vivacité requis pour évoluer en ville, mais avec lequel les parcours routiers ne seront qu'occasionnels, tandis que les longs trajets autoroutiers sont à proscrire. Les choses s'améliorent sensiblement avec le 1,4 litre de 60 ch, qui est, de loin, le plus homogène des moteurs essence proposés. Ce bloc permet même d'envisager l'autoroute sur de longues distances, à condition d'être au maximum deux personnes à bord. Le même moteur est également proposé en version 16 soupapes, délivrant alors 75 ch (Lupo uniquement) ou 100 ch (Lupo et Arosa).

Seat Arosa/Volkswagen Lupo   De l'art du clonage…

Dans les deux cas, si les performances bénéficient directement des valeurs de puissance revues à la hausse, l'agrément souffre d'un manque de réponse à bas régime. On note en outre que la Lupo a récemment inauguré une variante de cette mécanique, alimentée par une injection directe (105 ch). Si les émissions à l'échappement et les consommations sont convaincantes, l'agrément de conduite n'a, en revanche, rien d'exceptionnel… Enfin, au sommet de la hiérarchie des moteurs essence, la Lupo bénéficie, en exécution GTI, du moteur 1.6i 16v de 125 ch, qui lui confère un sacré caractère ! Les performances justifient l'appellation GTI, mais les consommations ne sont pas négligeables.

En motorisations diesel, l'offre de base est constituée d'un bloc atmosphérique (dépourvu de turbo) à injection directe par pompe séparée. Ce 1.7 SDI délivre 60 ch et mise surtout sur son couple obtenu à bas régime pour procurer un agrément réel. Les performances sont convaincantes sur route et correctes sur autoroute, où l'on peut tenir des moyennes honorables, sans crainte en passant devant les radars ! En haut de l'échelle, le 3-cylindres turbo à injecteurs-pompes 1.4 TDI de 75 ch tire parti de son "effet turbo" nettement sensible pour afficher un caractère tonique, voire sportif. Les consommations sont encore inférieures à celles du 1.7 SDI, mais sa sonorité devient vite lassante… Enfin, la Lupo a cédé à la mode de l'écologie outrancière en s'équipant d'un petit 1.2 TDI de technologie ultramoderne. Fièrement baptisée "3 litres", en référence à sa consommation moyenne officielle, elle prétend également afficher des valeurs d'émissions polluantes remarquablement basses. À l'usage, il en va tout autrement : les consommations sont loin des promesses et ce moteur manque d'agrément. En outre, si elle était vendue quasiment 15 000 € en neuf, elle peut redevenir intéressante en occasion : les rares à avoir osé en acheter une rencontrent en effet de telles difficultés pour les revendre qu'ils n'hésitent pas à les brader ! À n'acheter, toutefois, que si vous comptez la mener jusqu'au bout…

Forum : Seat ou Lupo : êtes-vous prêt à payer plus cher pour avoir le logo de Volkswagen sur votre calandre et non celui de Seat ?