Elue voiture de l'année 1967, cette auto au destin planétaire sera construite (comme la Renault 12)dans de nombreux pays. Son physique de parpaing n'est pas très "glam", mais un modèle en parfait état fera vite oublier son côté "Lada"...
Très à l'aise dans la circulation actuelle, le moteur est très vif et le comportement sain (sur le sec, comme pour toutes les propulsions).
Le levier de vitesses implanté directement sur la boite est particulièrement agréable à manipuler. Un 5 ème rapport serait le bienvenu, car on a l'impression, en 4 ème, d'être resté en 3 ème...l'ambiance sonore s'en ressent.
Les suspensions sont typées "confort". La sellerie est moelleuse, le maintient latéral relatif. Les équipements de bord sont modernes, il y a même des essuie-glaces intermittents.
Les amateurs de tableau de bord "moussé" ne seraient pas déçus, Audi n'a rien inventé...
Les solutions techniques retenues étant simple, cette auto est très fiable et résistante. Le moteur 1200 et 1400 cm3 est un simple arbre, on trouve un double arbre 1400 monté sur le coupé sur la "spécial T". La simplicité n'excluant pas quelques audaces, on peut toutefois compter sur des phares à iodes, des freins (les 4) à disques (à assistance) sur le modèle "spécial" dès 1968. Les tôles employées à l'époque sont aussi fines qu'une pizza Buitoni, la corrosion galope, galope...Très diffusée à l'époque, elle reste néanmoins très rare sur les routes (excepté en Russie ou elle est affectueusement appelée JIGOULI).
