BMW i8 roadster : toi mon toit - Vidéo en direct du salon de Genève 2018

Dans Salons / Salon de Genève

Audric Doche, Manuel Cailliot Le 29/11/2017, mis à jour le 12/03/2018 à 15:04

Plus de trois ans après le lancement du coupé, qui montrait alors les intentions de BMW pour le futur, la marque allemande dévoile aujourd'hui au salon de Genève la version roadster de l'i8. Sans grande surprise, en tout cas sur le plan du style, pour le roadster hybride rechargeable.

BMW i8 roadster : toi mon toit - Vidéo en direct du salon de Genève 2018

Le toit souple de ce roadster disparaît en 15 secondes jusqu'à 50 km/h. Le mécanisme ajoute seulement 60 kg au poids total.

L'allure générale est identique au coupé. Et le style toujours aussi flamboyant, original et décalé. Une sculpture sur roues.

Les (petites) places arrière disparaissent, au profit d'un espace de rangement supplémentaire de 100 litres, pour ranger des (petits) bagages.

La petite vitre de séparation avec l'extérieur toit en place remonte aussi lorsqu'il est replié, servant alors de filet anti-remous.

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On ne dit pas "monte dans ta i8 roadster" mais "descend". Et on doit enjamber un large ponton. Mais une fois au volant, on est bien installé.

Un moteur 3 cylindres 1.5 turbo de 231 ch plus une motorisation électrique améliorée de 143 ch = 374 ch et un 0 à 100 km/h en 4,6 s.

L'habitacle de la i8 roadster. Franchement différent des autres modèles de la marque, il est séduisant par son originalité et ses courbes plus prononcées qu'ailleurs.

Les portes en élytres. Elles sont bien sûr visuellement impressionnantes, mais à l'utilisation, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique. Bobo ma tête.

Le prix : on le connait aujourd'hui, ce sera à partir de 156 950 € pour ce roadster.

L'instant Caradisiac : en panne

Sur son stand à Genève, BMW nous a fait le coup de la panne. Loin de moi l'idée de vouloir stigmatiser un manque de sérieux ou autre, on sait très bien que les couacs peuvent arriver, surtout sur un salon, avec des autos qui sont très sollicitées. Mais quand même. Nous voulions avec Eddy mon cadreur filmer le mécanisme du toit en mouvement. Je demande donc à un hôte BMW de me montrer la manoeuvre. Il faut mettre le contact, et appuyer sur la commande. Il réussit donc à fermer le toit. Mais ensuite, impossible de le rouvrir ! Un technicien "niveau 2" arrivé à la rescousse parvient à le rouvrir, pas complètement d'ailleur, la vitre anti-remous ne remontant pas totalement. Ensuite, impossible de recommencer l'opération. Le technicien nous quitte en nous disant qu'il faudra certainement "faire un reset complet", mais... pas maintenant. Aller, on ne leur en veut pas, mais c'est dommage pour les images.

Ci-dessous l'article publié par Audric Doche le 29 novembre

BMW i8 roadster : toi mon toit

Il aura fallu se montrer patient pour enfin découvrir la version cabriolet de la sportive hybride i8. BMW annonce d'ailleurs à ce sujet être devenu le leader mondial du coupé hybride sportif depuis le lancement du coupé, en 2014. Il faut bien reconnaître au passage que la concurrence en la matière n'est pas des plus denses.

Aujourd'hui, voici donc la venue non pas du divin enfant mais bien de l'i8 roadster. Un modèle qui a été surpris voilà plusieurs mois sur les routes sous un camouflage de rigueur et qui n'est donc qu'une demi-surprise.

Sur le plan du style, d'abord, l'i8 roadster est une copie exacte du coupé, le toit en moins évidemment. BMW a opté pour une capote souple afin de gagner quelques kilogrammes par rapport à un toit en dur escamotable, qui serait aussi plus complexe. Le toit, à commande électrique, s'ouvre et se referme en seulement 15 secondes, et ce jusqu'à 50 km/h. Une vitre arrière jouant le rôle de coupe-vent et anti-remous remonte de 30 cm dès l'ouverture du toit souple. BMW a en outre prévu un espace de stockage additionnel de 100 litres derrière les deux occupants de devant, en remplacement des deux places arrière qui sautent sur le roadster par rapport au coupé. BMW profite par ailleurs de la structure en plastique renforcé de fibres de carbone ultra légère et rigide pour limiter la prise de poids du roadster, qui affiche 1595 kg sur la balance, soit 60 kg de plus, seulement, que le coupé.

La plus grosse évolution se situe sous le capot, et le roadster n'est pas le seul à en profiter puisque le coupé bénéficie lui aussi des avancées technologiques. Les batteries passent de 20 à 34 kWh, ce qui permet au roadster d'effectuer 53 km (55 pour le coupé) en mode électrique, et ce jusqu'à 105 km/h.

La marque parle aussi d'un nouveau mode de gestion qui permet d'utiliser quasiment tout le temps le moteur électrique, et le moins souvent possible le trois cylindres essence, uniquement sollicité lors des fortes charges. La hausse de la capacité des batteries a aussi permis à BMW d'augmenter la puissance des moteurs électriques, qui passent de 131 à 143 ch. Le trois cylindres développe toujours, quant à lui, 231 ch. Au final, cette i8 roadster dispose de 374 ch cumulés, ce qui lui permet de franchir les 100 km/h en 4,6 secondes (deux dixièmes de moins pour le coupé). Le conducteur aura toujours le choix des modes de conduite (Confort, Eco, Pro, ou Sport) qui jouent sur l'implication plus ou moins importante du moteur électrique, entre autres.

La liste des évolutions ne s'arrête pas là avec l'arrivée d'un nouvel écran pour l'infotainment, mais aussi une mise à jour des fameux feux avant laser, qui avaient été inaugurés sur la première i8. Cette fois, la distance d'éclairage double et passe à 600 mètres. Signalons enfin que BMW reconduit le système de Wallbox propriétaire à la marque, pour recharger complètement les batteries à la maison en un peu moins de trois heures.

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