Après que les enquêteurs de la DCRI désormais en charge du dossier aient fait savoir que le dossier ne contenait pas grand chose, c'est au tour du Canard Enchaîné d'affirmer que Renault ne dispose d'aucune pièce justificative présentable devant la justice. Ceci serait dû au fait que l'enquêteur mandaté par Renault n'aurait fait que des compte-rendus téléphoniques oraux à ses commanditaires.


Par ailleurs, suite à l'article du Canard Enchaîné, un communiqué émanant de la société de sécurité informatique Geos nous apprend qu'un de ses employés vient d'être prié de démissionner pour avoir « pris à titre personnel (dons sans en informer sa hiérarchie) l'initiative de servir d'intermédiaire entre ses contacts chez Renault et un tiers investigateur. Le salarié ayant reconnu les faits s'est engagé à présenter sa démission ».


La société de sécurité Geos présidée par le général Jean Heinrich créateur de la Direction du Renseignement Militaire et ancien conseiller auprès de plusieurs ministres de la Défense estime avoir subi un préjudice et se réserve le droit d'exercer une action en justice contre les acteurs d'une opération qui apparaît de plus en plus floue.

L'enquêteur mandaté par Renault était basé à Alger.